La Juventus Turin a été sacrée championne d’Italie, lundi 25 avril, pour la cinquième fois d’affilée et la 32e fois en tout, à l’issue de la défaite 1-0 de Naples sur le terrain de l’AS Rome. A trois journées de la fin, la « Juve » compte 85 points, soit 12 de plus que Naples et ne peut plus être rejointe.

Ce nouveau scudetto vient récompenser l’indiscutable supériorité du club piémontais, qui avait pourtant laissé partir l’été dernier des cadres tels que Carlos Tevez, Arturo Vidal et Andrea Pirlo. Ce choix avait entraîné un début de saison difficile et la Juventus était encore 12e du classement après la 10e journée et une défaite à Sassuolo.

Mais il n’y en a plus eu une seule depuis en championnat et les Bianconeri, vainqueurs dimanche sur la pelouse de la Fiorentina (2-1), restent sur une invraisemblable série de 24 victoires et un match nul.

Une équipe équilibrée et talentueuse

Equilibrée et talentueuse, la Juve s’est appuyée sur une défense imperméable (18 buts encaissés en 35 matches), portée par le talent de son gardien Gianluigi Buffon, toujours aussi fort à 38 ans et bien protégé par le trio Barzagli-Bonucci-Chiellini. Le milieu de terrain Khedira-Marchisio-Pogba s’est lui révélé de classe mondiale, avec notamment une fin de saison tonitruante du Français.

Et devant, tout le monde a apporté sa pierre à l’édifice, du talentueux Dybala (16 buts et sept passes décisives) au travailleur Mandzukic (10 buts) en passant par Morata et l’efficace remplaçant Zaza.

Finaliste de la Ligue des champions la saison dernière mais éliminée cette année dès les huitièmes de finale par le Bayern Munich au bout de deux matches magnifiques, la Juventus veut désormais s’installer durablement parmi les toutes meilleures équipes d’Europe.