L’Afrique subsaharienne a connu en 2015 sa plus faible croissance depuis quinze ans en raison, notamment, de la chute des cours des matières premières et de la sécheresse, a indiqué le Fonds monétaire international (FMI) dans une étude publiée mardi 3 mai.

Selon les calculs de l’institution, la croissance moyenne dans la région Afrique s’établit à 3,5 % en 2015 et devrait chuter à 3 % cette année, bien loin des 6 % affichés lors de la décennie précédente. Les deux plus gros producteurs de pétrole, le Nigeria et l’Angola, sont parmi les pays les plus touchés, tout comme le Ghana, l’Afrique du Sud et la Zambie, exportateurs de matières premières.

Davantage de réformes

Certains pays comme la Côte d’Ivoire, le Kenya ou le Sénégal font encore partie des bons élèves du continent avec des taux de croissance dépassant 5 %, grâce notamment à leurs investissements dans les infrastructures et la forte demande des classes moyennes émergentes.

Néanmoins, les prévisions de croissance pour l’Afrique subsaharienne demeurent bonnes à moyen terme, grâce à un meilleur environnement pour les affaires et à une population jeune, ajoute le rapport. Le FMI incite les gouvernements à mettre en place des réformes favorisant la croissance à long terme.