L'ancienne responsable de Hewlett-Packard Carly Fiorina et le candidat républicain Ted Cruz à Indianapolis, mercredi 27 avril 2016. | MICHAEL CONROY / AP

  • Le fait du jour

Laminé par son rival Donald Trump lors des primaires pour l’investiture républicaine organisées mardi 26 avril dans cinq Etats du nord-est des Etats-Unis, Ted Cruz a tenté de perturber la dynamique qui profite actuellement au magnat de l’immobilier. Il a dévoilé mercredi le nom de la personne choisie pour figurer sur un éventuel « ticket » au poste de vice-président, si d’aventure il recevait l’investiture républicaine à l’occasion d’une convention « ouverte ». Il s’agit de l’ancienne responsable de Hewlett-Packard, Carly Fiorina, elle-même candidate cette année et qui avait abandonné le 12 février après des résultats décevants dans l’Iowa et dans le New Hampshire.

M. Cruz a choisi avec soin l’instant de cette annonce pour éclipser le discours de politique étrangère prononcé quelques heures plus tôt par le milliardaire. M. Cruz se trouve dans l’impossibilité de gagner le nombre de délégués nécessaires (1 237) pour obtenir directement l’investiture républicaine.

  • La vidéo du jour

Donald Trump Foreign Policy Speech FULL VIDEO Donald Trump's foreign policy: 'America first'
Durée : 40:33

« Les pays que nous défendons doivent en payer le prix, dans le cas contraire, les Etats-Unis doivent se préparer à laisser ces pays se défendre eux-mêmes. » : Donald Trump a prononcé son premier grand discours de politique étrangère mercredi 27 avril, à Washington, au siège de la revue The National Interest. Il a résumé sa vision par un slogan : « L’Amérique d’abord ». Le magnat de l’immobilier a été introduit par l’ancien ambassadeur américain en Afghanistan et en Irak Zalmay Khalilzad.

  • La phrase du jour

« Je ne sais pas qui conseille Trump sur la politique étrangère, mais je peux comprendre pourquoi il ne révèle pas les noms »

Adversaire irréductible et caustique du magnat de l’immobilier, le sénateur républicain de Caroline du Sud Lindsey Graham, spécialiste de géopolitique et éphémère candidat à l’investiture, a ponctué le discours prononcé par Donald Trump par une bordée de micromessages assassins, mercredi 27 avril. « Est-ce que l’on est sûr que le type du téléprompteur passe les pages dans le bon ordre ? », « Est-ce que c’est le même type qui a en fait écrit ce discours ? », s’est moqué le sénateur. Il a conclu que l’ancien président Ronald Reagan devait « se retourner dans sa tombe ».

  • Le chiffre du jour

300

L’équipe de campagne du sénateur indépendant du Vermont Bernie Sanders, candidat à l’investiture démocrate, a publié un communiqué, mercredi 27 avril, pour annoncer une restructuration de ses troupes. Compte tenu du fait que « 80 % des primaires et caucus » ont déjà eu lieu, M. Sanders va se contenter d’un staff de 300 personnes d’ici à la fin de ce cycle électoral, à la mi-juin. Selon la presse américaine, il disposait jusqu’à présent d’une équipe d’un millier de personnes. Le sénateur ne dispose plus que d’une infime chance de remporter la course démocrate.

  • La photo du jour

Le candidat à l'investiture démocrate Bernie Sanders lors d'un meeting à Huntington, en Virginie-Occidentale, le 26 avril 2016. | John Sommers II / AFP

  • A suivre

Désormais solidement installée à la tête de la course pour l’investiture démocrate, Hillary Clinton peut se permettre de ralentir le rythme de sa campagne. L’ancienne secrétaire d’Etat compte 2 182 délégués. Il lui en faut 2 383 pour obtenir l’investiture démocrate.