Le chef rebelle sud-soudanais Riek Machar est arrivé mardi 26 avril à Juba, où il doit prendre ses fonctions de vice-président dans le cadre de l’accord de paix signé en août 2015 et destiné à sortir le pays de plus de deux ans de guerre civile.

Vêtu d’une chemise colorée, M. Machar, dont le retour dans la capitale a été constamment reporté depuis une semaine, a été accueilli par des ministres et des diplomates à sa descente d’avion. Il devrait immédiatement se rendre au palais présidentiel pour prêter serment comme vice-président, poste qu’il avait déjà occupé entre juillet 2011 - date de l’indépendance du Soudan du Sud et juillet 2013, quand il avait été démis de ses fonctions par le chef de l’Etat Salva Kiir.

Un espoir de paix

Même si le retour de M. Machar à Juba est considéré comme une condition sine qua non à la mise en œuvre de l’accord de paix, il sera loin de tout régler.

Le Soudan du Sud a plongé dans la guerre civile en décembre 2013 quand des combats ont éclaté au sein de l’armée nationale, minée par des dissensions politico-ethniques alimentées par la rivalité entre les deux hommes. Le conflit, notamment marqué par des massacres à caractère ethnique, des viols et des tortures, a fait des dizaines de milliers de morts et plus de 2,3 millions de déplacés.