Lors de l’élection partielle du 11 mai, à Mrijou. | IBRAHIM YOUSSOUF / AFP

Le colonel Azali Assoumani, ex-putschiste, a été élu nouveau président des Comores jeudi 12 mai à l’issue d’une élection présidentielle partielle dans des bureaux où le second tour avait été entaché de violences.

Selon des résultats provisoires communiqués jeudi matin, le colonel Assoumani a obtenu 2 271 voix contre 1 308 pour son rival, le candidat du pouvoir sortant, Mohamed Ali Soilihi, et a ainsi accentué l’avance qu’il avait obtenue après le deuxième tour de la présidentielle en avril.

Le second tour de la présidentielle le 10 avril avait été émaillé de plusieurs actes de violence, dont la destruction et le bourrage d’urnes, essentiellement à Anjouan, l’une des trois îles de l’Union des Comores. La Cour constitutionnelle avait alors ordonné l’organisation d’une partielle qui s’est tenue mercredi dans 13 bureaux, tous situés à Anjouan.

Investiture le 26 mai

Le colonel Assoumani, qui a déjà occupé la fonction suprême de 1999 à 2006, était arrivé en tête après le second tour, mais il devançait son principal adversaire, Mohamed Ali Soilihi dit « Mamadou », de 2 000 voix seulement.

Les résultats provisoires de cette partielle permettent donc à Azali Assoumani de rester en tête. Les résultats officiels devraient être proclamés par la Cour constitutionnelle dans les prochains jours et l’investiture du nouveau président est prévue pour le 26 mai.