Dans son plan d’action contre la radicalisation et le terrorisme présenté lundi 9 mai, le gouvernement annonce sa volonté de mener de « véritables campagnes offensives contre la propagande » terroriste en ligne.

Notant que « les réseaux terroristes ont recours à de nombreuses sociétés de production et de diffusion médiatiques », en référence notamment à Dabiq et à Dar Al-Islam, les deux principales publications de l’organisation Etat islamique, le gouvernement prône « l’infiltration de leurs réseaux de propagande » et la mise en place de « cyberpatrouilles destinées à détecter, répertorier et entraver les sites ou réseaux-clés de la propagande des filières terroristes ».

Mieux, le gouvernement prône de véritables cyberattaques, dont l’existence est très rarement reconnue par les autorités, et notamment la « destruction » de sites djihadistes présents sur le « dark Web », cette zone d’Internet non référencée par les moteurs de recherche, dont les djihadistes sont pourtant quasi absents.