Le 1er mai : Hidalgo tacle

Anne Hidalgo à l'ouverture de la Foire de Paris. | RGA/REA

Anne Hidalgo ne va pas jusqu’à proposer au ministre de l’économie un stage à la Mairie de Paris, mais elle ne prend pas de gants pour le rappeler à son sens de l’intérêt collectif. « Quand on est maire (…), on est ramené à un monde réel qui vous éloigne du narcissisme de ceux qui ne se positionnent que dans des itinéraires personnels (…), parce que, tout petits, on leur aurait dit qu’ils le valaient bien », a-t-elle déclaré, sur Europe 1.

20 avril : Valls charge

Avec le premier ministre Manuel Valls, le 10 avril, à Alger. | Farouk Batiche/AFP

En évoquant la piste d’une suppression de l’impôt sur la fortune en échange d’une hausse des droits de succession, Emmanuel Macron s’attire les foudres de Manuel Valls, son plus grand rival sur le créneau social-libéral, qui voulait pourtant naguère, lui aussi, réformer cet impôt. « Supprimer l’ISF (…) serait une faute », a grogné le premier ministre, sur France Info.

14 avril : Hollande se rebiffe

Francois Hollande lors de l'émission "Dialogues Citoyens" sur France 2, le 14 avril. | Stéphane de Sakutin/AFP

François Hollande a-t-il été dépassé par l’objet politique non identifié qu’il a lui-même créé, en le prenant d’abord sous son aile à l’Elysée puis en le plaçant à Bercy ? « Il est sous mon autorité » et « il sait ce qu’il me doit », riposte sèchement le président de la République, interrogé sur les ambitions de son ministre, sur France 2.

6 avril : Boistard ironise

"Je marche seul" de Jean-Jacques Goldman. | Capture d'écran sur Twitter

En lançant son propre mouvement politique, En marche !, à Amiens, « ni à droite ni à gauche », Emmanuel Macron a ouvert en grand les vannes des critiques. Mention spéciale à sa collègue Pascale Boistard, secrétaire d’Etat chargée des personnes âgées et de l’autonomie, dont l’ironique conseil sur Twitter a été fort remarqué : « Ecoutez “Je marche seul” de Jean-Jacques Goldman (…) #Amiens ».

4 mars : Cazeneuve lance une pique

Bernard Cazeneuve, le ministre de l'intérieur, à l'Elysée, en mars 2015. | Stéphane Lemouton/Reservoir Photo

Au Financial Times, Emmanuel Macron laisse entendre que la France, en cas de « Brexit » des Anglais, laisserait filer ses migrants vers la Perfide Albion. Bernard Cazeneuve s’étrangle en découvrant que son collègue marche sur ses plates-bandes de ministre de l’intérieur. Sur ces sujets, « il faut travailler beaucoup et parler peu », a-t-il conseillé sur BFM TV à son jeune collègue.