Le sénateur républicain Charles Schumer tient une conférence de presse après les réunions entre le candidat républicain à la présidence Donald Trump et la direction de Parti républicain, à Washington, jeudi 12 mai. | CHIP SOMODEVILLA / AFP

  • Le fait du jour

Le futur candidat républicain à l’élection présidentielle du 8 novembre, Donald Trump, a rencontré les principales figures de la direction républicaine à Washington, jeudi 12 mai. Le milliardaire s’est notamment entretenu avec le « speaker » (président) de la Chambre des représentants, Paul Ryan, qui refuse pour l’instant de le soutenir officiellement. « C’était notre première rencontre, mais un pas très positif vers la réunification », ont estimé les deux hommes dans un communiqué. M. Trump qui défend des positions très éloignées de celles du Parti républicain sur le libre-échange, la fiscalité, la politique étrangère ou les questions de société, s’est félicité d’une « très bonne journée ». Le rapprochement qui s’est esquissé jeudi écarte la perspective d’une candidature indépendante défendue par les adversaires républicains les plus irréductibles du milliardaire.

  • La phrase du jour

« Je ne serais pas du tout surpris si Hillary Clinton était obligé de se retirer »

Lors d’un colloque, jeudi 12 mai, l’ancien « speaker » (président) de la Chambre des représentants, John Boehner, a jugé sérieuse la menace que constitue l’enquête du FBI sur l’adresse et le serveur privés utilisés par la favorite de la course à l’investiture démocrate, Hillary Clinton, lorsqu’elle était secrétaire d’Etat de 2009 à 2013.

  • Le chiffre du jour

283

La course à l’investiture démocrate mettant aux prises Hillary Clinton à Bernie Sanders est moins disputée que celle de 2008 qui avait opposé Mme Clinton à Barack Obama. A ce point de la course il y a huit ans, les deux candidats n’étaient séparés que de 97 délégués élus. L’écart est actuellement de 283 délégués élus au profit de l’ancienne First lady, sans compter les « super-délégués » qui appuient massivement Mme Clinton.

  • La vidéo du jour

Le camp de la favorite de la course à l’investiture démocrate Hillary Clinton multiplie les publicités négatives visant son probable adversaire républicain, Donald Trump. Lors de la course à l’investiture républicaine qui s’est achevée le 3 mai, les adversaires du magnat de l’immobilier avaient ainsi dépensé des millions de dollars sans guère de résultats.

Two New Anti-Trump Attack Ads Launched by Hillary Clinton
Durée : 02:56

  • La photo du jour

Des manifestants sont rassemblés devant le Capitole, à Washington, alors que Donald Trump rencontre la direction de Parti républicain, jeudi 12 mai.

Des manifestants sont rassemblés devant le Capitole, à Washington, alors que Donald Trump rencontre la direction de Parti républicain, jeudi 12 mai. | Andrew Harnik / AP

  • A suivre

Le baromètre Gallup sur l’image du président Barack Obama enregistre un nouveau solde positif en mai avec 52 % d’avis favorables contre 44 % d’avis négatifs. Le président démocrate obtient des résultats positifs depuis le mois de février, ce qui constitue un atout pour son camp dans la perspective de l’élection présidentielle du 8 novembre.