Les athlètes russes non suspectés de dopage et qui seront repêchés par la Fédération internationale d’athlétisme (IAAF) pourront participer aux JO de Rio sous bannière russe, a indiqué mardi 21 juin le président du Comité international olympique (CIO).

« Ils concourront sous les couleurs russes, car seuls les membres affiliés au Comité national olympique peuvent participer aux JO. Or, le Comité national olympique russe n’est pas suspendu », a expliqué Thomas Bach depuis Lausanne où s’est tenu mardi un sommet qui a abordé la question de la présence possible d’athlètes russes aux JO de Rio (5-21 août).

Doutes sur les athlètes russes et kényans

« Il y a des doutes sérieux sur la présomption d’innocence des athlètes russes et kényans », a-t-il en outre estimé, insistant sur les « accusations très graves portées notamment sur le système de dopage en Russie ».

C’est pourquoi, pour pouvoir aller aux Jeux olympiques de Rio cet été, « les athlètes de ces deux pays devront être déclarés éligibles par leurs fédérations internationales respectives, après une évaluation individuelle », a précisé le patron du CIO, parlant d’une décision prise « à l’unanimité » par les représentants présents mardi à Lausanne (Suisse) au « sommet olympique » du CIO. Cette mention de « fédérations internationales respectives » sous-entend que tous les sports sont concernés et pas seulement l’athlétisme.

En mars, Thomas Bach, avait laissé la porte ouverte aux athlètes russes, en déclarant dans une interview au Monde : « La Fédération russe d’athlétisme a commis des fautes, et elle a été suspendue. En ce qui concerne la participation des athlètes, il faut sanctionner tous ceux qui se sont dopés. De l’autre côté, s’il y a des athlètes propres, il faut appliquer la justice individuelle. »