Le magasin Galeries Lafayette à Paris, le  17 septembre 2015. STEPHANE DE SAKUTIN / AFP | STEPHANE DE SAKUTIN / AFP

Les galeries Lafayette ne peuvent toujours pas ouvrir le dimanche. Les syndicats CGT, FO et SCID des Galeries Lafayette – qui représentent plsu de 60 % des salariés – se sont en effet opposés, vendredi 27 mai, à l’accord sur le travail dominical dans l’enseigne de grands magasins.

La direction avait réussi à obtenir, samedi, la signature des syndicats CFE-CGC et CFTC, représentant à eux deux 37,94% des voix aux élections professionnelles, soit davantage que le seuil de 30% nécessaire à la validation de l’accord. Mais l’opposition des trois syndicats réfractaires, qui représentent plus de 50 % du personnel, invalide de fait cet accord.

Climat social tendu

Mais les choses pourraient ne pas en rester là puisque ce droit d’opposition reste soumis à une décision de justice, attendue le 9 juin. La direction conteste la représentativité du SCID, qui était encore affilié à la CFDT en début d’année, et qui revendique 14,19 % des voix aux élections professionnelles.

Ce nouvel épisode illustre la difficulté de la mise en œuvre de la réforme du travail dominical, inscrite dans la loi Macron du 6 août 2015. Si certaines enseignes comme Darty, Zara ou Etam ont obtenu l’accord de leurs syndicats, d’autres comme la Fnac n’ont pas réussi à faire aboutir les négociations. En outre, le climat social tendu au niveau national et la contestation de la loi travail semblent n’avoir pas facilité les négociations aux Galeries Lafayette.