Après l’Assemblée le 17 mai, le Sénat a adopté mercredi 8 juin l’accord sur le climat conclu à Paris à l’issue de la COP21, ce qui ouvre la voie à sa ratification formelle par l’exécutif. Tous les groupes politiques ont voté pour le projet de loi, quelques sénateurs préférant s’abstenir. La France devient ainsi le deuxième pays d’Europe, après la Hongrie, à ratifier le texte.

François Hollande signera le texte le 17 juin, avant le conseil des ministres, a annoncé la ministre de l’environnement Ségolène Royal.

L’accord, signé par 177 Etats, vise à limiter le réchauffement climatique à moins de 2 °C, si possible à 1,5 °C, tout en appelant à « diminuer les émissions de gaz à effet de serre le plus tôt possible, pour une neutralité des émissions dans la seconde partie du siècle ». Pour entrer en vigueur, il faut que 55 pays représentant 55 % des émissions mondiales de gaz à effet de serre le ratifient, un objectif dont on n’est « pas très loin », selon Mme Royal. Les Etats-Unis et la Chine, qui ont annoncé leur intention de le ratifier d’ici à la fin de l’année, totalisent à eux deux 38 % des émissions.