Nicolas Sarkozy lors du match d’ouverture de l’Euro de football, le 10 juin à Saint-Denis. | MIGUEL MEDINA / AFP

La haute autorité pour la primaire de la droite a été saisie, mercredi 15 juin, par François Fillon et Hervé Mariton du cas de Nicolas Sarkozy, critiqué par ses rivaux qui l’accusent d’être à la fois président des Républicains et candidat, même s’il ne s’est pas déclaré.

Selon des sources concordantes, cette saisine a été adressée conjointement par les représentants de deux candidats à la primaire : Bernard Accoyer pour le compte de François Fillon et Philippe Gosselin pour le compte d’Hervé Mariton.

Plusieurs candidats, dont Alain Juppé, qui a évoqué « un problème éthique et moral », estiment que Nicolas Sarkozy fait déjà campagne pour la primaire et qu’il devrait se déclarer au plus vite.

Dépôt des candidatures avant la mi-septembre

La règle officielle l’oblige à démissionner de son poste de président au plus tard le 25 août, une quinzaine de jours avant le dépôt des candidatures officielles auprès de la haute autorité.

Sorte de gendarme de ce scrutin inédit à droite, la haute autorité a le pouvoir de faire des « observations » ou des « recommandations », mais elle n’a aucun pouvoir de sanction. Elle se réunira jeudi, a-t-elle dit à l’Agence France-Presse. A compter de la saisine, elle a quarante-huit heures pour se prononcer.

Quelle primaire pour la droite ?
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