Toulon's scrum-half Jonathan Pelissie (2ndR) runs with the ball during a French Top 14 rugby union match between Agen and Toulon, on May 21, 2016 at the Armandie stadium in Agen. / AFP / Thibaud MORITZ | THIBAUD MORITZ / AFP

  • Toulon écrase Agen

Toulon, porté par un James O’Connor en verve, n’a fait qu’une bouchée d’Agen (52-13) pour se replacer dans la course à la qualification directe en demi-finales du Top 14, samedi à l’occasion de la 24e journée. Ils étaient venus au stade Armandie pour prendre cinq points, les Toulonnais ont ajouté la manière avec pas moins de huit essais inscrits, comme à l’aller dans le Var, dont un quadruplé de son ailier Wallaby O’Connor. Ce succès qui les qualifie officiellement pour les phases finales, les ramène provisoirement à deux points du leader Clermont qui reçoit Paris dimanche.

Surtout, les hommes de Bernard Laporte mettent une certaine pression sur Montpellier, vainqueur de Bordeaux-Bègles samedi après-midi, désormais 3e à égalité de points (77) avec le RCT, deuxième. Le match opposant les deux équipes la semaine prochaine promet donc d’être haut en couleur et dessinera peut-être une hiérarchie définitive.

le Bordelais Simon Hickley (droite). | PASCAL GUYOT / AFP

  • Montpellier assure

Le MHR, impressionnant vainqueur de la Challenge Cup il y a une semaine, a vaincu Bordeaux-Bègles (19-16) samedi à l’Altrad Stadium. Si les Héraultais avaient concédé un revers pour leur dernière sortie en championnat à la Rochelle, ils restaient néanmoins sur une dynamique folle de 10 succès acquis, toutes compétitions confondues, depuis la fin du mois de février 2016. Une ascension irrésistible qu’ils se sont chargés d’entretenir à domicile en prenant le meilleur sur une vaillante équipe de l’UBB.

L e FrancilienAntonie Claassen. | DOMINIQUE FAGET / AFP

  • Le Racing en phase finale

Une semaine après sa défaite en finale de la Coupe d’Europe, le Racing 92 a mis une heure à prendre la mesure de Pau, samedi à domicile (43-13). Le Racing, 4e au classement avec 73 points se qualifie en phase finale et rejoint les autres qualifiés que sont Clermont, Montpellier et Toulon.

Le gros point noir pour les Franciliens, en revanche, sont les blessures de Chris Masoe, Casey Laulala et l’ouvreur Rémi Talès, alors que les Ciel et Blanc sont déjà privés à ce poste de Dan Carter et Benjamin Dambielle.

Le Castrais  Sitiveni Sivivatu (droite) avec son coéquipier Ben Udrapilleta. | REMY GABALDA / AFP

  • Castres remonte

Castres a repris provisoirement sa place dans le bon wagon en vue des phases finales en assommant La Rochelle de dix essais (67-20). Grâce à cette démonstration de force, les hommes de Christophe Urios, pris dans une lutte acharnée avec l’UBB pour la qualification, remontent à la sixième place, deux points devant les Bordelo-Béglais.

Leur place dans les six ne se décidera qu’à la toute fin de la saison mais les Tarnais, qui vont enchaîner un déplacement à Oyonnax et la réception du Stade Français, deux équipes qui n’ont plus rien à jouer, ont toutes les cartes en main.

Matthieu Ugalde (Brive). | DIARMID COURREGES / AFP

  • Brive domine Grenoble

Brive, qui lorgne sur la 7e place qualificative pour la prochaine Champions Cup, a parfaitement maîtrisé Grenoble, dominé avec bonus offensif (45-24). Un cavalier seul en première période pour se mettre à l’abri (31-3), six essais inscrits en tout, avec un Gaëtan Germain toujours efficace au pied, avant un petit relâchement en fin de match qui aurait pu lui enlever ce fameux bonus : le CAB a rempli sa mission. Cette victoire méritée permet aux hommes de Nicolas Godignon de grimper d’une place au classement où ils se retrouvent 8e (57 points) à cinq longueurs de Bordeaux-Bègles (7e) à qui ils rendront visite samedi prochain.

Pendant le match Oyonnax-Toulouse. | ROMAIN LAFABREGUE / AFP

  • Quatrième victoire de rang pour Toulouse

En s’imposant samedi après-midi à Oyonnax (25-17), le Stade Toulousain, 5e du classement (70 points), a remporté son quatrième succès consécutif et conserve au moins l’espoir de disputer son barrage à domicile.

Opposés à une formation de l’USO, avant-dernière et assurée de la relégation, blessée après sa déroute concédée sur le terrain du Stade Français (68-9), les Toulousains ont eu besoin de trente-cinq minutes avant de prendre la mesure de leur adversaire, déstabilisés par un jeu oyonnaxien non conventionnel, fait de relances et d’un jeu au pied intelligent.