Deux roquettes tirées depuis la Syrie se sont abattues, samedi 28 mai, près de l’aéroport international de Gaziantep, grande ville du sud de la Turquie, sans faire de victimes, a rapporté l’agence de presse Dogan.

L’un des projectiles s’est écrasé dans le jardin d’un ensemble d’habitations pour les employés de l’aéroport Oguzeli de Gaziantep et l’autre dans un terrain vide. Des responsables militaires et le gouverneur de la province de Gaziantep se sont rendus sur place, a rapporté l’agence, précisant que les faits s’étaient produits en fin de matinée, sans autre détail.

A 40 kilomètres de la frontière

De nombreux tirs de roquettes, attribués par les autorités turques à l’organisation Etat islamique (EI), ont frappé cette année la ville frontalière de Kilis, faisant au moins 21 morts et environ 70 blessés. Mais les projectiles pénètrent rarement autant en profondeur dans le territoire turc : l’aéroport de Gaziantep est situé à une quarantaine de kilomètres de la frontière syrienne.

Il était impossible de savoir dans l’immédiat s’il s’agit de roquettes « perdues » tirées lors de combats se déroulant dans le nord de la Syrie ou d’une salve visant délibérément l’aéroport.

Membre de l’OTAN et de la coalition antidjihadiste menée par les Etats-Unis, la Turquie semble avoir renforcé ses bombardements dans le nord de la Syrie après une série d’attentats sur son sol.