Illustration. Vue de l'île de Mangareva, en Polynésie française. | FRED (GNU)

C’est une nouvelle qui devrait, dès la rentrée 2016, « transformer le quotidien de plus de 700 étudiants » venus de Nouvelle-Calédonie et de Polynésie, qui rencontraient d’énormes difficultés en métropole pour leur parcours de soin ou leur scolarité parce qu’ils n’étaient pas inscrits à la Sécurité sociale. Désormais, ils seront immatriculés par l’Insee avant leur arrivée dans l’Hexagone, a annoncé lundi 27 juin la délégation interministérielle à l’égalité des chances des Français d’outre-mer.

Les étudiants du Pacifique, qui dépendent de caisses autonomes et n’ont pas de carte vitale, étaient confrontés au fait que « la plupart des démarches de la vie quotidienne dans l’Hexagone supposent un numéro de Sécurité sociale », explique l’ancien boxeur Jean-Marc Mormeck, nommé en mars à la tête de cet organisme. « L’Insee s’engage à ce que l’immatriculation soit rapide, sous réserve que les dossiers transmis soient complets. Les étudiants du Pacifique pourront ainsi effectuer leurs démarches d’inscription universitaire, à la Sécurité sociale, d’accès au logement exactement dans les mêmes conditions que tout autre étudiant français », précise un communiqué de la délégation.

Les étudiants ne seront pas seuls concernés : « La même procédure d’immatriculation sera appliquée à tous les ressortissants de ces territoires identifiés comme devant se rendre, en particulier pour des raisons d’urgence sanitaire ou de soins médicaux, dans l’Hexagone. »