Voyager à petit budget, c'est possible et même facilité par une foule de sites et applications. | www.flickr.com (by CC2.0)

Saviez-vous que siroter un verre de vin vous coûtera plus cher à Rio de Janeiro qu’à Tokyo ? Ou qu’une bouteille d’1,5 1itre d’eau minérale coûte en moyenne 0,93 centimes d’euro à travers le monde ? Le site Travel Barometer permet ainsi d’évaluer son budget non pas en fonction du prix d’une chambre d’hôtel, mais des achats de la vie quotidienne. Vous pouvez ainsi définir (en livres sterling uniquement) le coût d’une crème solaire sur l’île de Penang en Malaisie ou estimer combien de verres de vin rouge il vous est possible d’ingérer quotidiennement à Budapest sans trop alerter votre banquier.

A l’approche des vacances d’été, les applications de voyage pour petits budgets et les sites de comparateurs de prix fleurissent et proposent des alternatives astucieuses aux traditionnelles recommandations des guides de voyages et aux dortoirs plus ou moins ragoûtants des auberges de jeunesse. Grâce à l’application HelloTrip, on peut calculer les vols disponibles en fonction du budget et du point de départ. L’occasion de sortir des sentiers battus. Ainsi, avec 200 euros, en décollant de Paris, vous pouvez découvrir Chisinau, capitale de la Moldavie ou bronzer sous le soleil de Marrakech. De son côté, MealSharing favorise les échanges gastronomiques : l’application permet de s’inviter à la table d’une famille berlinoise ou de dévorer un brunch libyen à Chicago, pour des prix défiant toute concurrence.

Bons plans 2.0

Mais il ne faut pas pour autant oublier les sites et applications qui accompagnent de longue date tout bon backpacker (voyageur en sac à dos) qui se respecte ! Le fidèle Trip Advisor, qui fête ses seize ans d’existence, propose pour chaque destination des conseils actualisés en direct par les voyageurs. Les hôtels, les restaurants mais aussi les activités plus ou moins insolites sont commentés et classifiés selon votre portefeuille et les avis des internautes. Attention néanmoins aux gérants peu scrupuleux qui mettent parfois eux-mêmes de faux commentaires sur la qualité de leur établissement.

Le couch surfing offre la possibilité dormir gratuitement chez l’habitant, un mode de voyage original mais qui nécessite une certaine faculté d’adaptation. Enfin, l’économie participative permet de louer des chambres ou appartements de particuliers partout dans le monde via Airbnb, ou de partir en covoiturage en Europe avec des sites comme BlablaCar. Des alternatives conviviales qui s’adaptent parfaitement aux voyages des étudiants. Pour les aspirants polyglottes, n’hésitez pas à tenter TalkTalkBnb, un petit nouveau qui permet de séjourner chez un particulier en échange de conversations dans votre langue maternelle. L’application compte déjà près de 6 000 inscrits répartis dans une cinquantaine de pays.

Pour ceux qui n’auront pas la chance de partir en vacances, il est toujours possible d’améliorer son niveau en langues étrangères en discutant avec des jeunes du monde entier. La start-up Ayni a développé un réseau de correspondants répartis dans plus de soixante pays et met en relation des étudiants dans les mêmes domaines d’études. L’occasion de créer des liens et pourquoi pas de rendre visite à son nouvel ami par la suite.

Et pour les adeptes des réseaux sociaux, nul besoin de prendre l’avion pour être dépaysé. Sur Instagram, la journaliste Corinne Bourbeillon entraîne ses followers dans les splendeurs des fonds sous-marins tandis que le compte The Balloon Diary accompagne les tribulations à travers le monde d’un petit ballon rose…