François Hollande, Angela Merkel et Matteo Renzi à Berlin, le 27 juin. | MARKUS SCHREIBER / AP

François Hollande a annoncé, mercredi 13 juillet en conseil des ministres, qu’il y aurait « fin août » un « sommet ou une rencontre » sur les suites du Brexit (le oui des Britanniques à la sortie de l’Union européenne) avec la chancelière allemande, Angela Merkel, et le président du conseil italien, Matteo Renzi.

Le porte-parole du gouvernement, Stéphane Le Foll, a rappelé lors du briefing hebdomadaire de sortie du conseil des ministres que le président effectuerait d’autre part plusieurs « déplacements » en Europe.

Selon l’Elysée, François Hollande se rendra successivement, du 19 au 21 juillet, au Portugal, en République tchèque, en Autriche, en Slovaquie et en Irlande, « afin de poursuivre le travail engagé » en vue de « donner une nouvelle impulsion à l’Europe à 27 » après le référendum britannique en faveur d’une sortie de l’UE.

« Le choix de la Grande-Bretagne doit être respecté »

La sortie du Royaume-Uni de l’Union européenne, « c’est le choix de la Grande-Bretagne et cela doit être respecté », a poursuivi un peu plus tard M. Le Foll.

« Il faut maintenant que chacun se mette dans une position qui va consister à défendre les intérêts et de la Grande-Bretagne d’un côté, et de l’autre [ceux] de l’Europe. C’est pourquoi la position de la France ne change pas. C’est de considérer que dans ce débat, il faut qu’il y ait une notification de sortie de l’UE et que l’on engage des négociations en bon ordre pour savoir comment on va s’engager dans une nouvelle page des relations entre l’Europe, le continent, et la Grande-Bretagne. »

Mme Merkel et MM. Hollande et Renzi s’étaient déjà rencontrés le 27 juin à Berlin, quatre jours après le référendum britannique. ils avaient affiché un front commun déclarant veuloir faire des propositions afin de relancer la construction européenne. En se concentrant en priorité sur la sécurité, la croissance et la jeunesse.