Un utilisateur de « Pokémon GO » dans les rues de Toronto, au Canada, le 11 juillet 2016. | CHRIS HELGREN / REUTERS

Le phénomène Pokémon GO s’étend jusqu’aux marchés boursiers. L’action du groupe japonais Nintendo a encore bondi de près de 16 % jeudi 14 juillet en clôture à la Bourse de Tokyo, dopée par le phénomène de société qu’est devenu le jeu Pokémon GO.

Le titre a fini à 25 300 yens (+ 15,89 %). Il avait même pris jusqu’à près de 19 % dans la journée. L’action Nintendo s’est envolée ainsi de 76 % depuis la fermeture du mercredi 6 juillet, juste avant le lancement de Pokémon GO dans trois pays (Etats-Unis, Australie, Nouvelle-Zélande).

Nintendo, pas développeur du jeu

Depuis, l’enthousiasme international a encore grossi pour ce jeu de « monstres de poche » qui viennent envahir le monde réel vu à travers l’écran d’un smartphone. Même si Nintendo n’est pas le développeur du jeu (il a juste apporté son soutien à sa filiale The Pokémon Company et au studio Niantic), les investisseurs estiment que ce plébiscite inédit va donner des ailes à la maison mère de Mario et Pikachu sur les mobiles.

Le jeu permet, grâce à l’appareil photo de son smartphone et à la géolocalisation, de faire évoluer son personnage partout où l’utilisateur se déplace. Des Pokémons sauvages apparaissent sur sa route, et le joueur peut alors essayer de les attraper. Des points de ravitaillement et des arènes sont disséminés un peu partout autour de soi. Bref, c’est tout l’univers Pokémon qui investit l’environnement du joueur.

Pokémon GO est disponible sur les plates-formes de téléchargement iOS et Android dans quelques pays. Pour la France, il faut patienter encore un peu, même si des parades ont été trouvées pour les impatients.