Le président américain Barack Obama. | ALEX WONG / AFP

Le président des Etats-Unis Barack Obama a fermement condamné jeudi soir « ce qui semble être une horrible attaque terroriste » à Nice, où plus de 70 personnes ont été tuées lorsqu’un camion a foncé sur la foule qui assistait au feu d’artifice du 14 juillet.

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« Nous sommes solidaires de la France, notre plus vieil allié, au moment où elle fait face à cette attaque », a déclaré M. Obama dans un communiqué.

La président américain précise qu’il a demandé à ses équipes d’être en contact avec les responsables français et que les Etats-Unis ont offert « toute aide dont ils pourraient avoir besoin pour mener l’enquête sur cette attaque et traduire les responsables en justice » envoyant « pensées et prières » aux proches des victimes.

« En ce 14 juillet, nous nous rappelons (...) des valeurs démocratiques qui ont fait de la France une inspiration pour le monde entier », poursuit-il. « Nous savons que les valeurs de la République française perdureront longtemps après ces pertes de vies tragiques et dévastatrices », conclut-il.

Trump reporte l’annonce de son colistier

De son côté, Donald Trump, futur candidat républicain à la présidentielle de novembre, qui devait initialement rendre public jeudi le choix de son colistier pour la vice-présidence, à quelques jours de l’ouverture de la convention républicaine, a décidé de reporter sa conférence de presse en raison de « l’horrible attaque » de Nice.

A Washington, l’ambassadeur de France aux Etats-Unis a annulé jeudi le bal du 14 juillet qui devait se tenir à l’ambassade, informant la communauté française déjà présente sur place de l’attaque à Nice. Prenant la parole devant plusieurs centaines de personnes déjà rassemblées en début de soirée dans la salle de réception de l’ambassade et les jardins, Gérard Araud a pris la parole peu après l’attaque. « Mes chers concitoyens, je suis désolé que cette célébration ne soit pas la célébration que nous attendions tous », a-t-il dit la voix nouée. « Elle devait être une célébration de joie et d’unité, elle sera une célébration de tristesse et j’espère néanmoins une célébration d’unité ».