Le « soldat » Mohamed Lahouaiej Bouhlel « a mené l’opération en réponse aux appels à viser les ressortissants des pays de la coalition » : dans un message publié samedi 16 juillet par son organe de communication, A’maq, l’organisation Etat islamique (EI) a revendiqué la tuerie de Nice, qui a fait 84 morts le soir du 14 juillet.

L' #EI revendique l'attentat de #Nice via son agence Aamaq. Le désignant comme un de ses soldats qui a répondu à ses appels

— madjze (@Madjid Zerrouky)

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Cette revendication intervient alors que les enquêteurs tentent d’éclaircir les raisons de son passage à l’acte. Cinq personnes de son entourage ont déjà été placées en garde à vue : son épouse dès vendredi matin, un autre de ses contacts dans la journée et trois autres samedi matin.

« Jusqu’ici, l’Etat islamique n’a jamais rien revendiqué de façon opportuniste alors qu’il aurait pu le faire maintes fois, analyse le journaliste David Thomson, spécialiste du djihadisme. Il y a sûrement des liens et s’ils revendiquent, ça veut dire qu’ils ont des preuves de ces liens et qu’ils vont les feuilletonner. »