Un enfant palestinien de 12 ans a été tué mardi 19 juillet par des tirs de soldats israéliens lors d’affrontements dans une localité de Cisjordanie proche de Jérusalem, a annoncé le ministère de la santé palestinien.

L’enfant a été touché à la poitrine par une balle caoutchoutée, au corps métallique, qui a provoqué un arrêt cardiaque, ont fait savoir des sources médicales citées par l’agence officielle palestinienne WAFA.

« Il n’y a pas eu de tir »

Contactée, la police israélienne a affirmé avoir tiré des grenades lacrymogènes et assourdissantes sur des manifestants dans le secteur. « Après avoir essuyé des jets de cocktails Molotov, les policiers ont utilisé des grenades lacrymogènes et assourdissantes pour disperser les manifestants », a déclaré Luba Samri, porte-parole de la police israélienne. « Il n’y a pas eu de tir », a-t-elle précisé.

Depuis octobre, les violences dans les territoires occupés et en Israël ont coûté la vie à 217 Palestiniens, 34 Israéliens, 2 Américains, 1 Erythréen et 1 Soudanais, selon un décompte de l’Agence France-Presse.

La plupart des Palestiniens tués sont des auteurs ou auteurs présumés d’attaques, selon Israël. Les autres ont été abattus lors d’affrontements, de manifestations ou de bombardements israéliens sur la bande de Gaza.