Mike Pence, mercredi 20 juillet, avant son discours à la convention républicaine de Cleveland. | JOHN MOORE / AFP

Le colistier de Donald Trump, le conservateur Mike Pence, a formellement accepté, mercredi 20 juillet, l’investiture de candidat républicain à la vice-présidence pour l’élection de novembre, lors d’un discours à Cleveland.

Cet homme relativement peu connu avait été choisi par Donald Trump la semaine dernière. Les délégués à la convention républicaine de Cleveland avaient approuvé ce choix mardi par acclamation, conformément à la tradition.

« Chrétien, conservateur et républicain, dans cet ordre »

M. Pence, gouverneur de l’Indiana, est un élu républicain plus classique que son milliardaire de colistier. Il s’était lui-même interrogé sur ses propres chances au tout début de la course à l’investiture républicaine, avant de renoncer compte tenu du nombre élevé de prétendants.

Compagnon de route de l’aile droite républicaine, le Tea Party, il avait promulgué, en 2015, d’un projet de loi jugé discriminatoire contre les homosexuels voté par le Sénat de son Etat.

Il est également un farouche adversaire de l’avortement, un sujet crucial pour un électorat conservateur et sur lequel M. Trump a pu manifester par le passé une certaine mansuétude. Le candidat à la vice-présidence a coutume de se définir comme « chrétien, conservateur et républicain, dans cet ordre ».

Ted Cruz hué

Quelques instants avant le discours de M. Pence, la convention a encore connu un raté, lors de l’intervention de Ted Cruz, rival malheureux de M. Trump lors des primaires républicaines. M. Cruz a infligé un camouflet au candidat à la Maison Blanche en appelant les républicains à voter « selon leur conscience » à l’élection de novembre. Il s’est fait copieusement huer par les délégués.

« Si vous aimez votre pays et aimez vos enfants autant que je les aime, levez-vous et parlez et votez selon votre conscience », a-t-il lancé à l’issue d’un long discours. « Votez pour des candidats auxquels vous faites confiance pour défendre vos libertés et respecter la Constitution », a-t-il ajouté.