Quatre des huit lignes de trains Intercités de nuit, dont l’Etat a déjà annoncé l’arrêt des subventions, fermeront le 1er octobre si aucun opérateur privé ne veut les reprendre et que les régions concernées ne les financent pas, a annoncé jeudi 21 juillet Alain Vidalies, secrétaire d’Etat chargé des transports.

Les lignes reliant Paris à Irun (Espagne) et à Nice bénéficieront d’un sursis, respectivement jusqu’en juillet et octobre 2017 ; les liaisons Paris-Briançon et Paris-Rodez-Latour-de-Carol seront maintenues, comme annoncé en février par M. Vidalies.

Schémas d’exploitation innovants

Le secrétaire d’Etat disait alors que l’Etat se désengagerait de six des huit lignes de nuit Intercités exploitées par la SNCF dès le 1er juillet et invitait de nouveaux opérateurs ferroviaires à se manifester et à proposer de « nouveaux schémas d’exploitation innovants » pour ces trains nocturnes.

Ces trains de nuit constituent un boulet pour la SNCF. Leur fréquentation est en baisse de 25 % depuis 2011. Alors qu’ils ne représentent que 3 % des passagers Intercités, ils pèsent pour 25 % du déficit de cette même branche, expliquait le ministre, qui estime que le modèle est « épuisé sur le plan économique ». Cette activité de la SNCF perd chaque année environ 340 millions d’euros.