Le premier ministre du Népal, KP Sharma Oli, devant le Parlement de Katmandou, le 24 juillet. | PRAKASH MATHEMA / AFP

Le premier ministre du Népal, KP Sharma Oli, en fonction depuis neuf mois, a annoncé dimanche 24 juillet sa démission, plongeant dans une crise politique ce pays durement frappé par un séisme l’an dernier.

Ses rivaux politiques, des anciens rebelles maoïstes, étaient sur le point de voter une motion de censure victorieuse, deux semaines après avoir quitté la fragile coalition gouvernementale. Ils l’accusent notamment d’être revenu sur des accords passés, et le tiennent pour responsable de troubles meurtriers suite à l’adoption d’une nouvelle Constitution controversée.

Les anciens rebelles et le Congrès népalais, principal parti d’opposition, avaient déjà annoncé qu’ils essaieraient de former un nouveau gouvernement si KP Sharma Oli perdait la confiance du Parlement. Le parti du chef maoïste Pushpa Kamal Dahal, qui fut premier ministre après la fin de la rébellion maoiste en 2006, pourrait lui succéder.