Jean-Marc Falcone, directeur général de la police nationale, a assuré, dimanche 24 juillet que ni le ministre de l’intérieur, Bernard Cazeneuve, ni son cabinet n’étaient intervenus auprès de la police municipale niçoise pour lui faire modifier un compte rendu sur le dispositif déployé à Nice le 14 juillet.

Récusant les accusations en ce sens d’une policière municipale de Nice, Sandra Bertin, Jean-Marc Falcone a estimé que « les polémiques et manipulations qui portent atteinte à la police nationale, à ses dirigeants et à son ministre » devaient « cesser ».

« Il est exact » que la police nationale a « envoyé au centre de supervision urbain de Nice » un commissaire, puis un commandant, « pour obtenir grâce à la vidéosurveillance la chronologie des événements du 14 juillet au soir », a expliqué Jean-Marc Falcone lors d’une conférence de presse au ministère de l’intérieur. Le rapport de Sandra Bertin, « adressé au maire de Nice », « a été transmis en copie » à « l’état-major de la sécurité publique en deux formats, un format PDF et un format modifiable », « tout simplement pour permettre une technique de copier-coller pour faciliter la rédaction de la note », a-t-il ajouté.