Deux hommes, interpellés lundi, ont été placés en garde à vue dans l’enquête sur l’attentat de Nice qui a fait 84 morts le 14 juillet, a annoncé mardi 26 juillet une source proche de l’enquête. « Les enquêteurs cherchent à déterminer si le Tunisien Mohamed Lahouaiej Bouhlel a pu bénéficier de soutiens logistiques », a précisé cette source.

Quatre hommes, âgés de 21 à 40 ans, et une femme, âgée de 42 ans, ont été mis en examen jeudi soir et placés en détention provisoire dans le cadre de cette enquête. Les investigations ont montré que la folle entreprise de Lahouaiej Bouhlel avait été « mûrie » pendant plusieurs mois et qu’il avait bénéficié de « complicités » et de « soutiens », a affirmé le procureur de Paris, François Molins.

Inconnus des services antiterroristes

Chokri C., Mohamed Oualid G. et Ramzi A. ont été mis en examen pour « complicité d’assassinats en bande organisée en relation avec une entreprise terroriste ». Ramzi A. est en outre poursuivi pour « infractions à la législation sur les armes en relation avec une entreprise terroriste », tout comme un couple d’Albanais, Artan H. et Enkeledja Z, soupçonnés d’avoir participé à fournir le pistolet avec lequel Lahouaiej Bouhlel a tiré sur des policiers avant d’être abattu.

A l’instar du tueur, jamais fiché pour radicalisation islamiste, les cinq mis en examen étaient inconnus des services antiterroristes.