La Poste a annoncé vendredi 29 juillet que les tarifs du courrier augmenteraient de 3,1 % en moyenne au 1er janvier 2017 « pour assurer la pérennité du service universel dans un contexte de baisse des volumes du courrier ».

Cette hausse s’inscrit dans le cadre d’un dispositif d’encadrement pluriannuel des tarifs décidé par l’Autorité de régulation des communications électroniques et des postes (Arcep) en juillet 2014, qui prévoit une augmentation annuelle moyenne des tarifs du service universel de 3,5 points au-dessus de l’inflation de 2015 à 2018.

Les prix des envois postaux ont ainsi déjà augmenté de 3,6 % en moyenne cette année, après une hausse record de 7 % en 2015, où l’inflation a été nulle en moyenne sur l’ensemble de l’année.

45 euros par an en produits postaux

Dans le détail, le prix du timbre vert – pour un pli distribué en 48 heures en France métropolitaine – passera l’an prochain de 70 à 73 centimes tandis que celui de la lettre prioritaire, à timbre rouge, grimpera de 80 à 85 centimes.

La Poste parle d’« avantage tarifaire » pour évoquer l’écart de prix entre les timbres vert et rouge, qui va passer de 10 à 12 centimes, faisant remarquer que le premier restera moins cher que la moyenne européenne des envois économiques (75 centimes).

Les tarifs des colis postaux classiques (Colissimo), qui avaient baissé cette année, resteront inchangés en 2017, tandis que les tarifs de base du courrier publicitaire resteront stables pour la seconde année d’affilée, a précisé La Poste.

Les ménages français dépensant en moyenne environ 45 euros par an en produits postaux, l’impact de la hausse sera limité à moins de 2 euros par an et par ménage, affirme le groupe public.