Le parquet de Paris a annoncé, dimanche 31 juillet, qu’un des hommes placés en garde à vue après l’attentat de Saint-Etienne-du-Rouvray « avait parfaitement connaissance, si ce n’est du lieu et du jour précis, de l’imminence d’un projet d’action violente de son cousin ».

Ce dernier n’est autre qu’Abdel Malik Petitjean, l’un des deux auteurs de l’attentat de mardi à l’église de Saint-Etienne-du-Rouvray, qui a coûté la vie au Père Jacques Hamel. L’homme, Farid K., né en 1985, doit être présenté devant un juge antiterroriste dans la journée en vue d’une mise en examen.

La section antiterroriste du parquet de Paris a ouvert une information judiciaire, confiée à des juges d’instruction spécialisés, notamment pour « participation à une association de malfaiteurs en relation avec une entreprise terroriste » et « assassinat en bande organisée, commis en raison de l’appartenance de la victime à une religion, en relation avec une entreprise terroriste ».

En revanche, la garde à vue d’un réfugié syrien, interpellé jeudi dans l’Allier, a été levée, a appris l’AFP de source judiciaire. La photocopie du passeport de cet homme, qui résidait dans un centre d’accueil de demandeurs d’asile de l’Allier, avait été retrouvée au domicile d’un des auteurs de l’attentat, Adel Kermiche. Mais, « aucun élément n’a démontré qu’il avait une quelconque implication dans les faits », selon une source proche de l’enquête.