Gianni Infantino, président de la FIFA, en février à Zurich. | Ennio Leanza / AP

Le nouveau président de la FIFA, Gianni Infantino, n’a « pas violé le code d’éthique » de l’organisation, a estimé vendredi 5 août dans un communiqué la commission d’éthique de l’instance, qui a décidé de clore son enquête le concernant.

Les investigations portaient notamment sur des vols d’avion effectués par M. Infantino ainsi qu’un différend d’ordre contractuel entre l’Italo-Suisse et la FIFA, dont il est le président depuis le 26 février.

Les preuves rassemblées lors de l’enquête préliminaire « suggéraient au premier abord des cas de violations du code de l’éthique au vu de plusieurs vols effectués par M. Infantino lors des premiers mois de sa présidence », de questions de ressources humaines et « du refus de M. Infantino de signer le contrat spécifiant les conditions de sa relation de travail avec la FIFA », explique l’instance dans le communiqué.

Pas de conflit d’intérêts

Début juin, des médias allemands avaient notamment affirmé que Gianni Infantino avait jugé le salaire que lui proposait la FIFA insuffisant et qu’il faisait l’objet d’une enquête de la commission d’éthique pour avoir demandé dans des courriels la destruction de l’enregistrement des minutes du dernier conseil de son instance, où la question de son salaire était évoquée. Selon les médias allemands, il risquait pour cela une suspension provisoire de quatre-vingt-dix jours.

La commission d’éthique avait démenti dans la foulée l’ouverture d’une enquête, et explique vendredi dans son communiqué l’avoir fait pour « s’assurer d’une procédure indépendante et impartiale ».

Lors de l’enquête formelle, « aucune situation significative de conflit d’intérêts concernant la position de M. Infantino à la FIFA n’a été identifiée », poursuit le communiqué, précisant que « les avantages dont a profité M. Infantino n’étaient pas considérés comme non conformes » aux régulations FIFA en vigueur.