Le nageur chinois Sun Yang, le 8 août à Rio. | Michael Sohn / AP

La troisième journée des Jeux a été marquée par les déclarations du nageur français Camille Lacourt sur son concurrent chinois Sun Yang.

  • C’est aujourd’hui

Réveil carioca en douceur avec dès 14 heures une tête sous l’eau de la piscine du Maracana pour le match Chine-Hongrie dans le tournoi féminin de water-polo. Rien de moins que la revanche du match de premier tour des JO de 2012, remporté 11-10 pour les Hongroises, qui ont fini avant-dernières du groupe A, juste devant les Chinoises. Rien de moins, rien de plus non plus. Autre remake, un Qatar-France en handball masculin (14 h 30), affiche improbable si elle n’avait déjà été celle de la finale du Mondial 2015, gagnée par les Bleus.

En manque d’aviron ? Les demi-finales du quatre sans barreur hommes poids légers sont là pour vous, à partir de 15 h 50. Et dès 18 heures, vous pourrez enfin lancer un petit jeu des derniers lors des séries du 100 m nage libre hommes dans lesquelles Jérémy Stravius fera figure d’outsider. Le principe est simple : annoncer avant chaque course le nageur qui finira dernier. Idéal pour pimenter les premiers tours et devenir supporteur à l’envers de sportifs encore là pour participer.

Reprenons de la hauteur à partir de 20 heures avec le plongeon synchronisé en haut vol, côté femmes, avec notamment la Mexicaine Paola Espinosa, considérée comme une des cent femmes les plus influentes de son pays, engagée dans la lutte contre l’obésité infantile dans un Mexique où la population en surcharge pondérale a doublé en vingt ans pour atteindre 70 % des Mexicains. Beaucoup de sauts sont également à prévoir à partir de 22 h 05, avec un ballon cette fois, pour le match du tournoi de volley-ball hommes entre la Pologne et l’Iran du capitaine Saeid Marouf Lakrani, superstar d’une sélection qui disputera ses premiers Jeux. Ah, et à 1 h 30, il y a les quarts de finale du tournoi masculin de tennis de table, qu’on aura le droit d’appeler ping-pong passé minuit.

Synchronisés et floutés. | DOMINIC EBENBICHLER / REUTERS

ET AUSSI…. De l’escrime (4 heures), avec les épéistes, dont Gauthier Grumier, vice-champion d’Europe. Du judo (5 heures), avec notamment Clarisse Agbegnenou (-  3 kg) et Loïc Pietri (-  1 kg). De l’équitation (5 heures), c’est le saut d’obstacles du concours complet, et la France pourrait glaner une médaille. Beaucoup de rugby à VII, avec deux matchs dans la même journée pour les Français, en plus face à l’Australie (6 heures) et à l’Afrique du Sud (1 h 30). Du canoë-kayak (0 h 10), avec la finale du slalom en C1, pour savoir si Denis Gargaud va succéder à Tony Estanguet. Et… de la natation (dès 3 heures) ! Avec, entre autres, le 200 m nage libre des filles et le 200 m papillon des garçons, animé par un certain Michael Phelps. Le recordman du nombre de médailles aux JO (22, 19 en or) n’a que le 6e temps de l’année sur cette distance, et sera plus dangereux sur le 200 m 4 nages jeudi, et le 100 m papillon vendredi, selon nos prévisions.

  • C’était hie

Les jours se suivent et se ressemblent. Toujours une seule médaille du côté français, au troisième jour des Jeux olympiques. La judoka Automne Pavia a échoué en repêchage dans les moins de  7 kg, tandis que Manon Brunet a terminé au pied du podium dans l’épreuve de sabre. En natation, Camille Lacourt fini cinquième du 1 0 m dos.

  • C’est di

Camille Lacourt n’a terminé que cinquième de sa course mais son « Sun Yang pisse violet » a déjà fait le tour de la planète. Le nageur français entendait dénoncer la présence du médaillé olympique chinois, contrôlé positif et suspendu en 2014. « C’est triste qu’il y ait des gens contrôlés positifs, même deux fois pour certains, qui ont quand même l’occasion de nager aux Jeux olympiques. C’est contraire à ce que le sport est censé être et ça m’énerve. »

  • C’est v

Un filet, deux mondes. A gauche, l’Egyptienne Doaa El-Ghobashi, et à droite, l’Allemande Kira Walkenhorst. Pour la petite histoire (sportive), les Egyptiennes ont été vaincues dans ce premier match du tournoi olympique de beach-volley en deux sets (21-15, 21-12) par les Allemandes. C’est déjà l’une des photos de ces Jeux olympiques 2016.

  • C’est « tudo b m

Vol. Le phénomène est certes fréquent lors de chaque édition des Jeux, mais à Rio, il a pris des proportions inquiétantes : les vols et agressions diverses se multiplient dans et à proximité des compétitions. Les journalistes, en particulier photographes et caméramans, payent un lourd tribut avec des appareils photos, des caméras voire des sacs entiers d’équipements hors de prix qui disparaissent dans les bureaux de la presse accréditée, en centre-ville, dans les bus, voire dans les stades. L’Agence France-Presse (AFP), qui dispose de 700 mètres carrés dans le Parc olympique pour 180 journalistes accrédités, a ainsi été dépouillée à plusieurs reprises dans ses locaux.

Kim. Om Yun-chol, le champion olympique sortant et triple champion du monde d’haltérophilie (6 kg) battu par le Chinois Long Qingquan, a présenté ses plates excuses au peuple nord-coréen. « Avec la médaille d’argent, je ne peux pas être le héros de mon peuple. J’espère pouvoir revenir [en compétition] et réparer [mon erreur] par une médaille d’or », a promis Om. Il y a quatre ans à Londres, il avait attribué son succès à l’inspiration des deux grands leaders de son pays. « Mes progrès et ma médaille d’or sont le fruit du doux amour du grand leader Kim Jong-il et du grand camarade Kim Jong-un », disait-il alors. Et de promettre de se battre « à tous les championnats et compétitions à partir de l’année prochaine jusqu’aux JO de Tokyo  n 2020 ».

Eclair. Il y a des conférences de presse. Et les conférences de presse d’Usain Bolt. Le sprinteur jamaïcain, qui avait snobé la cérémonie d’ouverture en raison d’une « grande flemme », s’est montré plus dynamique lors d’une conférence de presse tenue devant 700 journalistes. Usain Bolt a préféré quitter la scène sur une ambiance festive, en dansant la samba, après avoir confié à la presse qu’il se sentait « en bien meilleure forme aujourd’hui ».