Le Conseil de sécurité de l’ONU le 24 février 2016. | MARK GARTEN / AFP

Le Conseil de sécurité de l’ONU n’a pas réussi mardi 9 août à se mettre d’accord sur une déclaration condamnant la Corée du Nord pour le tir d’un missile balistique le 2 août. Le missile avait terminé sa course dans les eaux japonaises. C’est l’introduction demandée par la Chine d’une référence au bouclier antimissile américain en Corée du Sud qui a provoqué l’échec des discussions.

La Chine, alliée de Pyongyang, voulait ajouter à la déclaration que « toutes les parties concernées doivent éviter d’entreprendre toute action susceptible de provoquer les autres et de faire monter les tensions, et ne doivent pas déployer de nouveau bouclier antimissile balistique en Asie du nord-est en prenant pour excuse de réagir aux menaces des programmes nucléaires et de missiles de la Corée du Nord ».

Deuxième échec en deux mois

Séoul et Washington ont annoncé, le 8 juillet, le déploiement en Corée du Sud du système américain antimissile Thaad, un projet qui a provoqué la colère du régime nord-coréen.

Pour la deuxième fois en deux mois, une intervention de la Chine, alliée de Pyongyang, empêche donc un accord au sein du Conseil sur les lancements de missiles menés par la Corée du Nord. Selon des diplomates, les discussions sont désormais dans une impasse.