Ma Long et Zhang Jike, le 11 août 2016, à Rio de Janeiro. | GONZALO FUENTES / REUTERS

Avec un tantinet de bonne volonté, on a fini par trouver un spectateur avec un drapeau « Ordem et Progresso » du Brésil. Une demi-heure après la finale de tennis de table, tous les autres reprennent les même couleurs : celles, rouge et or, de la République populaire de Chine, déjà assurée avant cette finale olympique, jeudi 11 août au soir, d’avoir l’un des ses pongistes sacrés à l’issue du tournoi en simple messieurs.

Et ce pour une bonne raison. La finale masculine de ces Jeux olympiques opposait deux ressortissants chinois, Ma Long, le vainqueur, et Zhang Jike, battu au bout de quatre sets expéditifs. Tous deux portent le même survêment blanc et rouge au moment de monter sur le podium aux côtés du Japonais Jun Mizutani, vainqueur du Biélorusse Vladimir Samsonov lors du match pour la médaille de bronze.

Passation de médaille

Ma Long, en maillot rouge, cheveux plaqués sur le côté, a salué le public d’un coeur formé avec ses mains. Le sportif de 27 ans confirme là son titre de champion du monde acquis en 2015. C’est donc une passation de médaille, puisque le vainqueur du précédent tournoi olympique en simple n’était autre que Zhang Jike, d’un an son aîné, également champion par équipes à Londres avec son adversaire du soir.

Les deux finalistes du soir, beaux joueurs ont porté ensemble un même drapeau devant les photographes. Ils auront une autre occasion de faire entendre les trompettes de l’hymen chinois sur un podium de Rio. Vendredi début le tournoi par équipes. Avant de menacer potentiellement la France en quarts de finale, la Chine affronte au premier tour le Nigeria de Quadri Aruna, premier pongiste africain à avoir accédé aux quarts de finale d’un tournoi olympique en simple.