David Katoatau s’est lancé dans une danse enflammée. | STOYAN NENOV / REUTERS

  • C’est aujourd’hui

De 15 heures à 15 h 55, vous pourrez regarder du cyclisme sur piste (vitesse et keirin), du triple saut, du saut à la perche féminin, de l’équitation (saut d’obstacles), du handball, de la lutte gréco-romaine, du plongeon tremplin à 3 m, du volley-ball, du canoë-kayak, des courses de 1 500 m, et encore du cyclisme sur piste (de l’omnium)…

Après une heure de repos, reprise sur le tartan avec les séries du 200 m, pour voir le premier demi-tour (de piste) de Christophe Lemaitre, dont un envoyé spécial du Monde à Rio prédit un triomphe surprise. Précisons par honnêteté que cet envoyé, en plus d’être spécial, est plutôt un connaisseur du handball ou de la natation.

Il sera en tout cas aux aguets pour suivre les courses finales du Nacra 17, le catamaran mixte, présent pour la première fois aux Jeux. Dans son édition spéciale JO, le magazine américain Time ne cite que deux sportifs français dans sa liste des 60 à suivre à Rio. Ce sont Marie Riou et Billy Besson, les deux voileux qui monteront sur ces Nacra 17 pour viser l’or, après avoir conquis les quatre derniers titres mondiaux de la discipline. A 0 h15, la finale des lourds légers en boxe, et à 1 heure, la fin du concours des gros balaises en haltérophilie, les + 105 kg.

Mais aussi… à partir de 18 h 30, les handballeuses tenteront de battre l’Espagne pour atteindre les demi-finales du tournoi. Les Braqueuses, elles, défieront le Canada pour accéder au dernier carré de la compétition.

  • C’était hier

Ce lundi 15 août a été placé sous le signe de la frustration pour le clan tricolore. Après la disqualification et la perte de sa médaille d’argent de la nageuse Aurélie Muller dans la journée, le perchiste Renault Lavillenie a cédé dans la soirée son titre et son record olympique au Brésilien Thiago Braz da Silva… La France est 7e du classement des nations, avec 24 médailles.

  • C’est dit

« En 1936, la foule était contre Jesse Owens. On n’avait pas vu ça depuis. On doit faire avec. » C’est ce qu’on appelle un point Godwin. Le perchiste français Renaud Lavillenie, médaillé d’argent derrière le Brésilien Thiago Braz da Silva, n’a que très peu goûté les sifflets du public carioca. Et il l’a vertement fait savoir à la fin du concours. Conscient de l’énormité de sa déclaration, le Français a effectué un rétro-pédalage : « Désolé pour la mauvaise comparaison. Elle a été faite à chaud et je réalise que j’ai eu tort. Je m’excuse auprès de tout le monde. »

  • C’est vu

Shaunae Miller dans l’épreuve de combiné 400 m-plongeon. | Matt Slocum / AP

Le grand plongeon pour la médaille d’or. La sprinteuse bahaméenne Shaunae Miller a remporté le 400 m au prix d’une arrivée peu académique. Alors qu’elle sentait le souffle de sa rivale américaine Alyson Felix, Miller s’est littéralement jetée pour franchir la ligne d’arrivée. Un saut qui n’aura pas été vain.

  • C’est « tudo bem »

Inde. Si la (petite) Roumanie (20 millions d’habitants) réalise ses pires JO depuis 1952, la (grande) Inde (1,252 milliard de personnes) risque de rentrer bredouille de Rio. Comme à Barcelone en 1992. Ses meilleures chances de médailles ont toutes déçu : Mirza, Bopanna en tennis (4e), Karmakar en gymnastique (4e au saut de cheval) et surtout la « reine » des posters, Saina Nehwal, qui s’est fait sortir du tournoi de badminton par une concurrente moins bien classée. « J’exhorte tous les athlètes encore en lice à Rio de donner le meilleur d’eux-mêmes », a même tweeté le premier ministre, Narendra Modi. Avant d’ajouter : « La victoire et les défaites font partie de la vie. L’Inde est incroyablement fière de tous ses athlètes à Rio ! » Pas sûr que les Indiens partagent la même indulgence…

Danse. Depuis le début des Jeux, les haltérophiles se distinguent par leurs épaulés-jetés mais aussi par leurs petits pas de danse. Après ceux du Kazakh Nijat Rahimov, l’haltérophile des îles Kiribati David Katoatau engagé en moins de 105 kg, a ainsi enflammé le public de Rio en ponctuant chacun de ses essais, même manqués, de surprenants mais irrésistibles pas de danse. Porte-drapeau de sa délégation à trois reprises aux JO, en 2008 à Pékin, en 2012 à Londres et en 2016, David Katoatau est une véritable star dans son pays composé de trois archipels en plein Pacifique. Sa renommée est désormais mondiale.