Renaud Lavillenie, sifflé par le public brésilien, n’a pu retenir ses larmes sur le podium. | FABRICE COFFRINI / AFP

  • C’est aujourd’hui

A Rio, le golf est un sport de lève-tôt. Le tournoi féminin débute à 7 h 30 sur les greens de Barra, c’est-à-dire à 12 h 30 sur le créneau horaire local. Contrairement aux garçons, où plusieurs leaders n’ont pas honoré de leur présence le retour de la petite balle blanche dans le giron des Jeux après cent douze ans d’absence, les filles seront au complet, avec notamment la favorite néo-zélandaise Lydia Ko, numéro un mondial, devenue célèbre lorsqu’elle avait remporté en 2012 un tournoi professionnel à l’âge de 14 ans.

Le concours de saut d’obstacles par équipe d’équitation reprend ses droits à partir de 15 heures, avant la très attendue finale du double mixte de badminton à 17 h 30, puis le tour préliminaire du plongeon depuis une plateforme de 10 mètres de haut à 20 heures. La soirée, début et fin, peut être joliment rythmée par les coups de savates des taekwondoïstes, dont les tournois des femmes de moins de 49 kg et des hommes de moins de 58 kg s’achèveront vers 3 h 15. Une incursion du côté du stade olympique s’impose toutefois vers 1 h 30 pour découvrir Julius Kiplagat Yego, le premier Kényan champion du monde de javelot (en 2015), qui ne visera rien d’autre que la médaille d’or.

Mais aussi… Les « Experts » du handball défient les Brésiliens dans leur antre en quart de finale (15 heures), les basketteurs menés par Tony Parker retrouvent l’Espagne à 19 h 30 pour une place en demi-finale. Mahiedine Mekhissi et Yoann Kowal disputent la finale du 3 000 m steeple (16 h 55). En boxe, Estelle Mossely visera la finale dans la catégorie des moins de 61 kg. Enfin, un certain Usain Bolt (et Christophe Lemaitre) disputera la demi-finale du 200 m.

Tony « Air » Parker. | ANDREJ ISAKOVIC / AFP

  • C’était hier

Mardi 16 août, la France a remporté une médaille en lancer du disque – une première depuis les Jeux de Londres en 1948 – grâce à l’argent de Mélina Robert-Michon. Au total, au cours de cette journée, la délégation française a collecté cinq nouvelles breloques à Rio : Sofiane Oumiha (boxe, moins de 60 kg) est en argent, Dimitri Bascou (110 m haies), Marc-Antoine Olivier (nage en eau libre) et Mathieu Bauderlique (boxe, moins de 81 kg) en bronze.

  • C’est dit

« Merci Thiago » : Renaud Lavillenie, sifflé par le public brésilien au point de fondre en larmes lors de la remise des médailles de la perche mardi, a réagi mercredi dans la nuit à cet évènement en remerciant le vainqueur brésilien. « Obrigado Thiago. Merci Thiago. Thanks Thiago. Se sentir humilié sur un podium olympique, je ne pensais jamais vivre cela », écrit le Français sur sa page Facebook.

« Car sur la piste, il y a le respect sportif, quoi que les gens disent. Merci Sergueï [Bubka] et Thiago de m’avoir montré le beau et vrai côté de notre fabuleux sport », a poursuivi le recordman du monde, qui partage également des clichés du champion olympique brésilien et de l’ancien « Tsar » en train de le réconforter.

  • C’est vu

Simone Biles au saut du lit. | TOSHIFUMI KITAMURA / AFP

Simone Biles, saga olympique, 5e et dernier épisode : celui d’une quatrième médaille d’or aux JO 2016 cueillie au sol, qui convoque un record et traduit l’impressionnante domination de l’Américaine dans la gymnastique artistique féminine. La Texane de 19 ans, pour ses premiers Jeux, avait auparavant été titrée à Rio par équipes, au concours général et au saut, outre une médaille de bronze à la poutre.

  • C’est « tudo bem »

Miaou. « Je sais que tu espérais mieux, toi aussi, je t’avais dit que je ferais une médaille, je ne l’ai pas fait, je suis désolé. » C’est le Français Pierre-Ambroise Bosse, 4e du 800 m remporté par le Kényan David Rudisha, qui s’adressait à son chat via France Télévisions. « Tu vas descendre de ce canapé, tu vas aller jusqu’au frigo, ouvrir la porte, tu vas ouvrir une bière et la boire cul-sec pour moi », ajoute le Français qui n’a pas réussi à suivre jusqu’à la ligne le rythme très élevé de la finale. Mais il a assuré n’avoir aucun regret, concédant avoir été au bout de lui-même pour garder sa quatrième place.

Kim. Le sens de la patrie. « J’étais rempli d’indescriptibles émotions et de joie parce que je sentais que je pouvais apporter la victoire et le courage à notre leader », a réagi le Nord-Coréen Ri Se-gwang après sa médaille d’or au saut de cheval, sans jamais citer le nom de Kim Jong-un, le maître absolu de Pyongyang. « La médaille ne veut absolument rien dire pour moi. C’est un cadeau que j’offre à mon pays. Cette médaille d’or est la joie pour ma patrie », a ajouté le gymnaste de 21 ans, qui a effectué un salut militaire sur le podium pendant l’hymne national.

Domac. De la junk-food à volonté, et gratuite. Le McDonald’s du village olympique ne désemplit pas et les athlètes y font la queue, jour et nuit. La photo du joueur australien de badminton, Sawan Serasinghe, entouré d’une montagne de hamburgers, en a été la meilleure illustration

D’après le Washington Post, cet incroyable succès de la célèbre enseigne n’est pas sans conséquences. Pour éviter les interminables queues, le restaurant a en effet décidé de limiter à 20 le nombre de produits que pourront désormais commander les athlètes, certains ayant dû patienter plus d’une heure avant de pouvoir être servis dans ce qui constitue, il est vrai, l’une des rares solutions pour se restaurer au village.