Afghanistan, Yémen, Darfour, Syrie... que l’on soit militaire ou civil, personne n’est épargné, pas même les humanitaires. Le 16 août par exemple, au moins 11 personnes été tuées et 19 autres blessées dans le bombardement d’un hôpital au nord-ouest du Yémen, dans lequel intervenait Médecins sans frontières. En Syrie, ce sont au moins 730 médecins qui ont péri en cinq ans, selon l’ONG Crisis Action. « Le logo d’une ONG n’est plus un gage de sécurité », souligne Fanny Petitbon, de CARE France. Invitée sur le plateau du Monde, elle déplore « une frontière trop souvent brouillée entre action militaire et action humanitaire ».