Tirage au sort de la phase de poules de l’Europa League, le 26 août. | Claude Paris / AP

Saint-Etienne et Nice ont été versés dans des groupes assez relevés en Europa League, a-t-on appris à l’issue du tirage au sort de la phase de poules à Monaco, vendredi 26 août. Chacun rencontrera un adversaire allemand, respectivement Mayence et Schalke, lors d’une première phase qui s’étalera du 15 septembre au 8 décembre.

Dans le groupe C, les Verts seront également opposés à Anderlecht et aux modestes Azerbaïdjanais de Qabala. Pour les Niçois, Salzbourg et les Russes de Krasnodar seront les autres opposants dans le groupe I.

Saint-Etienne, qualifié mercredi soir après son barrage retour contre le Beitar Jerusalem (2-1, 0-0), devra prendre au sérieux Anderlecht, huitième de finaliste la saison passée et rompu aux joutes européennes.

Mayence, sixième de la dernière Bundesliga, où évolue l’ancien Lensois Jean-Philippe Gbamin, sera comme toute équipe allemande compétitive. Enfin, Qabala sera plus à la portée des Verts, mais avec un long voyage d’environ 3 500 km jusqu’en Azerbaïdjan.

« C’est un groupe difficile mais équilibré quand même », a convenu auprès de l’AFP Dominique Rocheteau, coordinateur sportif de Saint-Etienne.

Satisfaction d’avoir évité Manchester United

« Il y a de belles équipes en face, a pour sa part commenté le président niçois Jean-Pierre Rivère, on verra ce que ça donne, bon c’est dommage, il y aura un long voyage en milieu de semaine » pour aller à Krasnodar.

Mais, si elle n’est pas à mésestimer, l’équipe où sévit le buteur Roman Pavlyuchenko semble moins à craindre que Schalke. Le club de la Ruhr, cinquième la saison passée de son championnat, a affirmé ses ambitions en recrutant Coke (Séville), Baba Abdul Rahman (Chelsea), Nabil Bentaleb (Tottenham) et Benjamin Stambouli (Paris SG), pour compenser la perte de sa perle Leroy Sane, parti pour Manchester City. Enfin les Aiglons devront aussi se méfier de Salzbourg, champion d’Autriche en titre.

Pour Saint-Etienne comme pour Nice, la satisfaction est finalement d’avoir évité de bien plus gros adversaires, en premier lieu desquels l’épouvantail Manchester United.