Les maires de Nice, Fréjus et Sisco ont notamment annoncé vendredi qu’ils n’allaient pas cessé de verbaliser des femmes portant des tenues religieuses sur leur plage. | VALERY HACHE / AFP

Plusieurs maires, dont ceux de Nice (Alpes-Maritimes) et Fréjus (Var), ont annoncé, vendredi 26 août au soir, maintenir leurs arrêtés « anti-burkini », malgré la décision du Conseil d’Etat de suspendre l’arrêté similaire de Villeneuve-Loubet (Alpes-Maritimes).

« La mairie de Nice va continuer à verbaliser » les femmes portant un burkini, tant que son arrêté n’est pas invalidé, a expliqué la commune à l’Agence France-Presse (AFP). Le maire FN de Fréjus (Var), David Rachline, estime quant à lui que « l’arrêté de Fréjus est toujours valable », dans une interview à l’AFP.

Le maire socialiste de Sisco (Haute-Corse), Ange-Pierre Vivoni, avait lui aussi annoncé quelques heures plus tôt vouloir maintenir son arrêté, pris au lendemain d’une violente rixe entre des Marocains de Furiani et des villageois dans sa commune mi-août. « Je ne me sens pas concerné par la décision du Conseil d’Etat », a déclaré le maire à l’AFP. « Mon arrêté n’était pas de la prévention, je l’ai pris pour la sécurité des biens et personnes de ma commune, je risquais d’avoir des morts ! », a-t-il expliqué.

Arrêtés anti-burkini et procès verbaux

Cette carte représente les 31 villes qui ont pris un arrêté « anti-burkini » et celles dont la police municipale a établi des procès verbaux.

En vert foncé, les villes dans lesquelles la police municipale a établi des procès verbaux ; en vert clair, celles où un arrêté a été pris mais où il n'a donné lieu à aucun procès verbal.

Source : Le Monde.fr