La ministre de l’éducation nationale, Najat Vallaud-Belkacem, lors de la conférence de presse de rentrée, le 29 août, à Paris. | PATRICK KOVARIK / AFP

C’était la petite information bonus qui a ponctué la conférence de rentrée de Najat Vallaud-Belkacem, lundi 29 août. La ministre de l’éducation nationale, en réponse à une question d’un journaliste de i-Télé, a annoncé avoir demandé un rendez-vous avec Niantic, la société qui édite le jeu à succès Pokémon Go :

« J’ai demandé qu’il n’y ait pas de Pokémon rares dans les établissements scolaires. »

Le jeu permet en effet de faire la chasse à des créatures fantastiques cachées dans le monde réel. S’il fonctionne essentiellement en extérieur, il arrive que l’on puisse trouver des Pokémon à l’intérieur de bâtiments, et des cours de récréation et préaux sont également susceptibles d’en abriter.

Joint par Le Monde, le cabinet de Najat Vallaud-Belkacem précise avoir écrit aux chefs d’établissements pour leur rappeler l’existence d’un formulaire pour signaler les « Pokéstops » et « Arènes indésirables », des lieux clés du jeu, qui peuvent être placés dans des écoles, des collèges et des lycées.

Par ailleurs, tous les monstres de poche (« Pocket Monster » en anglais, d’où « Pokémon » en abrégé) n’apparaissent pas à la même fréquence. Certains sont plus rares et réservés à certains territoires, et leur apparition, souvent dans des zones très fréquentées des joueurs, comme des parcs, peuvent susciter d’importants mouvements de foule.

« La seule vraie inquiétude porte sur les Pokémon rares et le risque d’intrusion massive dans un établissement. C’est spécifiquement là-dessus que le rendez-vous [avec Niantic] » a été demandé, précise l’entourage de la ministre.