Les arrêtés anti-burkini ont suscité un débat passionné en France, mais aussi à l’étranger. Le Haut-Commissariat de l’ONU aux droits humainsa salué mardi 30 août la décision prise par la justice française de mettre un coup d’arrêt à l’interdiction du burkini, estimant que les arrêtés pris contre cette tenue vestimentaire alimentaient la « stigmatisation » des musulmans.

« Ces décrets n’améliorent pas la situation sécuritaire ; ils tendent au contraire à alimenter l’intolérance religieuse et la stigmatisation des personnes de confession musulmane en France, en particulier les femmes », a écrit le bureau du haut-commissaire dans un communiqué.