Dans un texte diffusé par son organe de propagande Amaq, l’organisation Etat islamique (EI) annonce mardi 30 août qu’Abou Mohammed Al-Adnani a été tué dans la province d’Alep, ravagée par les combats. Les djihadistes affirment qu’il serait mort « en inspectant les opérations militaires ».

En 2014 il avait appelé à tuer des Français « par tous les moyens », de même que des Américains ou des ressortissants de pays alliés. Il est présenté par certains analystes comme le cerveau des attaques du 13 novembre à Paris et Saint-Denis. Il aurait agi depuis la Syrie, sans qu’on sache s’il a joué un rôle de donneur d’ordre ou de planificateur.

L’homme fait partie des terroristes les plus recherchés par les Etats-Unis, qui promettent la somme de 5 millions de dollars (4,6 millions d’euros) pour tout renseignement permettant sa capture. Le 14 décembre, CNN l’a désigné comme le responsable le plus recherché par les Etats-Unis au sein de l’EI, devant même Abou Bakr Al-Baghdadi, chef de l’EI et calife autoproclamé.