• Le fait du jour

Des bouteilles de la Clinton Foundation à Little Rock en Arkansas. | LUCY NICHOLSON / REUTERS

Déjà touchés par un nombre record d’opinions négatives, la candidate démocrate à la présidentielle Hillary Clinton et son principal adversaire, le républicain Donald Trump, sont toujours aux prises avec des affaires qui nuisent à leur crédibilité. Le New York Times a publié mardi 30 août un éditorial sévère demandant que la famille Clinton rompe tous liens avec la fondation qui porte leur nom en cas d’élection de l’ancienne secrétaire d’Etat à la Maison Blanche pour couper court aux accusations de trafic d’influence agitées par le camp républicain.

Par ailleurs, le département d’Etat a annoncé qu’il aurait besoin du mois de septembre tout entier pour traiter environ trente courriers électroniques découverts par le FBI dans son enquête sur l’adresse email et le serveur privés utilisés par Mme Clinton lorsqu’elle dirigeait le département d’Etat. Ces courriers sont relatifs à l’attaque de la représentation diplomatique américaine à Benghazi, en Libye, en 2012.

De son côté, M. Trump a essuyé lundi un revers dans la procédure judiciaire consacrée à la Trump University, une entreprise dispensant des formations considérées comme relevant de l’escroquerie par certains de ses clients. Le juge de Californie qui instruit leurs plaintes a refusé d’exclure de la procédure l’un des principaux accusateurs de M. Trump, comme ce dernier le demandait.

  • La citation du jour

« Dieu a fait s’élever Donald Trump, qui devait devenir notre candidat. »

L’ancienne candidate à l’investiture républicaine de 2012 Michele Bachmann, ancienne représentante du Minnesota, est convaincue d’une intervention divine au profit du magnat de l’immobilier. « Peut-être que je me trompe, je ne sais pas, mais je sais que la Bible est vraie et que [l’Ancien Testament] dit que Dieu fait s’élever qui il veut et s’abaisser qui il veut », a assuré mardi Mme Bachmann sur une chaîne religieuse.

  • La vidéo du jour

Clinton's Corruption Exposed... Again
Durée : 00:51

L’équipe de campagne de Donald Trump a profité des nouvelles informations publiées sur la fondation Clinton pour accuser la candidate démocrate de « corruption » dans une publicité négative diffusée depuis le 28 août.

  • Le chiffre du jour

88

C’est le nombre de bureaux électoraux de Donald Trump dans les 15 Etats-clés, contre 291 pour Hillary Clinton. Une enquête de la chaîne publique d’information PBS diffusée mardi fait état de la nette avance de la démocrate dans ce domaine. Traditionnellement, les bureaux permettent de mailler le territoire pour mener une campagne de terrain et identifier et mobiliser les sympathisants pour le jour du vote. Dans l’Ohio, l’un des Etats déterminants pour l’issue de l’élection, la démocrate dispose de 36 bureaux contre 16 pour le républicain. Ce dernier compte s’appuyer sur l’infrastructure du parti mais celui-ci doit également piloter les autres élections prévues également le 8 novembre.

  • La photo du jour

L’arrivée du candidat républicain dans la Xfinity Arena pour son meeting electoral à Everett dans l’Etat de Washington mardi. | EVAN VUCCI/ AP

  • A suivre

On savait déjà que Donald Trump devait prononcer mercredi 31 août à Phoenix (Arizona) un discours majeur consacré à l’immigration. Coup de théâtre, le candidat républicain a annoncé, mardi soir, qu’il avait également accepté l’invitation du président mexicain Enrique Pena Nieto, le même jour.

Mercredi sera donc une journée très chargée... Côté mexicain, il devra s’expliquer sur sa proposition de mur construit aux frais du Mexique à la frontière entre les deux pays. Coté américain, sa position sur le sort des sans-papiers présents sur le sol américain et dont le nombre est estimé à 11 millions est très attendue. Après avoir indiqué au cours de la campagne qu’il était décidé à les expulser, une tâche difficile à mettre en œuvre, le magnat de l’immobilier a ouvert la porte à une forme de compromis. Une position plus équilibrée pourrait lui valoir l’adhésion d’une partie des républicains les plus pragmatiques, mais mécontenter les plus radicaux.