Des supporters accueillent  Donald Trump à l’aéroport de Colorado Spring ( Colorado) le 17 septembre 2016. | MIKE SEGAR / REUTERS

  • Le fait du jour

Le candidat républicain à l’élection présidentielle du 8 novembre, Donald Trump, a été la cible de Jimmy Kimmel, l’animateur de la soirée des Emmy Awards récompensant les émissions de télévision. Dans un discours d’introduction, ce dernier a fait mine de s’en prendre au producteur de l’émission The Apprentice, Mark Burnett. Ce dernier avait eu l’idée de recruter le magnat de l’immobilier pour un programme de téléréalité qui lui a valu une immense popularité. « Grâce à [lui], nous n’avons plus besoin de regarder des émissions de téléréalité, parce que nous en vivons une », a grincé l’humoriste.

L’ancien candidat à l’investiture républicaine, Jeb Bush, a fait une brève apparition comme chauffeur de la compagnie Uber, dans une vidéo montrant les tribulations de Jimmy Kimmel, dans la peau d’un nominé pour un prix, pour arriver à temps à la cérémonie. « Si vous menez une campagne positive, les électeurs feront le bon choix au final », assure Jeb Bush. « C’est étrange que vous disiez ça », réplique l’humoriste. « C’était une blague », grince Jeb Bush, victime de la campagne de dénigrement de M. Trump lors des primaires.

  • La citation du jour

« Cela a commencé avec la campagne de Hillary Clinton. »

Kellyanne Conway, la responsable de la campagne du candidat Trump, a défendu une nouvelle fois, dimanche 18 septembre, sur CBS, la thèse imputant à l’ancienne secrétaire d’Etat les insinuations sur le lieu de naissance de Barack Obama, lors de la campagne de 2008 qui l’avait opposée au futur occupant du bureau ovale. La loi stipule que le président des Etats-Unis doit être né sur le territoire national. Aucun élément n’a jamais pu être avancé à l’appui de cette thèse complotiste. M. Trump l’avait relancé en 2011, contraignant M. Obama à publier son acte de naissance. Le magnat de l’immobilier a finalement reconnu, le 16 septembre, que le président était bien né aux Etats-Unis.

  • La vidéo du jour

Then and Now
Durée : 00:31

Un super-PAC (political action committee) pro-Hillary Clinton, Priorities USA, diffuse une publicité qui reprend des citations de l’ancien président Ronald Reagan, dirigées contre le magnat de l’immobilier.

  • Le chiffre du jour

61 %

A une semaine du premier débat télévisé prévu le 26 septembre, le sentiment de défiance continue de l’emporter dans l’opinion publique américaine. Selon un sondage Morning Consult effectué du 15 au 16 septembre, soit après l’annonce de la pneumonie dont a été frappée la candidate démocrate Hillary Clinton, 61 % des électeurs inscrits considèrent que le candidat républicain Donald Trump n’est pas le meilleur choix pour son parti. Mme Clinton obtient un résultat à peine moins négatif (59 %).

  • La carte du jour


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Selon la moyenne des intentions de vote mesurées par le site RealClearPolitics, la candidate démocrate à la présidentielle du 8 novembre, Hillary Clinton, conserve une nette avance en termes de grands électeurs sur son adversaire républicain Donald Trump. L’écart se réduit cependant entre les deux principaux candidats. M. Trump a désormais l’avantage en Floride, dans l’Ohio et dans l’Iowa, même si son avance dans les deux premiers Etats clé reste dans la marge d’erreur.

  • A suivre

Le président du Comité national républicain, Reince Priebus, a haussé le ton, dimanche 18 septembre, à l’endroit des élus du Grand Old Party qui refusent de soutenir le candidat à la présidentielle, Donald Trump. M. Priebus les a menacés sur CBS d’entraver leur carrière politique s’ils campaient sur cette ligne. Un proche conseiller du gouverneur de l’Ohio, John Kasich, clairement visé par le chef du Parti républicain, a immédiatement répliqué pour se féliciter que des personnalités privilégient les principes à la politique. Candidat malheureux à l’investiture républicaine, John Kasich s’est rendu le 16 septembre à la Maison Blanche pour appuyer le président démocrate Barack Obama sur un accord de libre-échange contesté par les deux principaux candidats à la présidentielle. Le gouverneur de l’Ohio juge « très peu probable » qu’il vote pour M. Trump.