Mélanie Padaud

Proposé aux ­étudiants de première année de ­licence, le tutorat, soutien personnalisé et ­gratuit, est assuré par des étudiants au minimum en ­troisième ­année de licence, qui sont ­rémunérés. Voici le témoignage de Mélanie Padaud, en licence de sciences et ingénierie à l’université de Limoges, qui s’est fait aider en maths et en physique par un tuteur.

« Dès le premier semestre, j’ai suivi le tutorat proposé en physique parce que je n’avais pas compris certains exercices. Je rencontrais aussi beaucoup de difficultés en mathématiques, mais je n’osais pas y aller pour cette matière. ­Mes parents m’ont ­convaincue de franchir le pas. Contrairement à mes craintes, le tuteur, étudiant ­en troisième année, n’a pas jugé mes questions bêtes. J’ai pu me faire réexpliquer les points que je n’avais pas compris. Il a commencé par des exercices faciles, avant d’aborder des notions plus complexes. ­En général, nous n’étions pas plus de deux ou trois étudiants aux séances de tutorat.

Les tuteurs ont une approche centrée sur nos ­difficultés, différente de celle des ­enseignants. Avec un tuteur, les notions paraissent plus faciles qu’en cours. Des ­devoirs blancs étaient proposés chaque semestre pour s’entraîner. On pouvait aussi envoyer des mails aux tuteurs en cas de souci ponctuel. Grâce au tutorat, mes notes ont progressé. En maths, elles sont passées de 4 à 7 sur 20 au premier ­semestre et à 10 au second. Je conseille le tutorat à tous les étudiants qui rencontrent des difficultés. »