Les forces israéliennes assurent la sécurité du site où un Palestien a été abattu, au checkpoint situé à l’entrée de Bani Naïm, ville voisine d’Hébron. | HAZEM BADER / AFP

Un Palestinien a été abattu mardi 20 septembre après avoir tenté de poignarder un soldat israélien près d’Hébron, dans le sud de la Cisjordanie, territoire occupé depuis près de cinquante ans par Israël, a rapporté l’armée israélienne. L’auteur de l’attaque a été identifié par le ministère de la santé palestinien comme un adolescent de 16 ans, originaire de Bani Naïm, ville voisine d’Hébron.

Il s’agit de la neuvième attaque ou tentative d’attaque du genre depuis vendredi, après une accalmie de plusieurs semaines. Depuis vendredi, neuf membres des forces de sécurité israéliennes et civils ont été blessés dans des attaques commises presque toutes à l’arme blanche. Six assaillants palestiniens et un Jordanien ont été abattus.

Six des attaques ont été commises dans la région d’Hébron, poudrière où les tensions sont en temps normal déjà au plus haut, du fait de la présence dans le cœur historique de la ville de 500 colons israéliens qui vivent retranchés et sous haute protection militaire au milieu de 200 000 Palestiniens.

Crainte d’une nouvelle flambée de violence

Jérusalem, les Territoires palestiniens et Israël sont en proie à des violences qui ont coûté la vie à deux cent trente Palestiniens, trente-quatre Israéliens, deux Américains, un Jordanien, un Erythréen et un Soudanais depuis le 1er octobre 2015, selon un décompte de l’AFP. La majorité des Palestiniens tués l’ont été en perpétrant ou tentant de perpétrer des attaques anti-israéliennes, au couteau pour un grand nombre.

La reprise des attaques fait redouter à Israël une nouvelle flambée avec les grandes fêtes juives de Rosh Hashana, Yom Kippour et Souccot à partir d’octobre. En 2015, ces célébrations avaient été une période de vives tensions.