Neymar, le 21 septembre à Barcelone. | PAU BARRENA / AFP

La justice espagnole a décidé, vendredi 23 septembre, de révoquer en appel le non-lieu rendu au profit de l’attaquant du FC Barcelone Neymar et de rouvrir le dossier sur d’éventuels faits de corruption commis entre 2011 et 2014, en lien avec son transfert au club. L’ordonnance de non-lieu est « révoquée intégralement et il est décidé la poursuite des actions », a écrit une des chambres de l’Audience nationale de Madrid.

La plainte avait été déposée par une entreprise nommée DIS, qui détenait des droits sur Neymar. DIS est un fonds d’investissement qui était propriétaire de 40 % des droits du joueur et qui réclame depuis son transfert une part des bénéfices de ce dernier, dont le montant avait été minimisé par le Barça, selon la justice.

L’opération avait été d’abord évaluée à 57,1 millions d’euros par le club catalan, mais la justice espagnole a chiffré le montant versé à au moins 83,3 millions d’euros. DIS avait reçu 6,8 millions d’euros sur les 17,1 versés par le Barça à Santos et estime avoir également droit à une part du montant total réel du transfert qui, selon lui, a été occultée.