La scène après l’explosion près d’un poste de police, à Istanbul, le 6 octobre. | OZAN KOSE / AFP

Les Faucons de la liberté du Kurdistan (TAK), un groupe radical proche du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK), ont revendiqué, vendredi 7 octobre, l’attentat qui a fait dix blessés la veille près d’un poste de police, à Istanbul. Dans un message, publié sur son site Internet, le TAK a affirmé que l’attaque avait été menée en représailles à « l’oppression que subit le peuple kurde », et menacé les autorités turques de nouveaux attentats.

Selon les médias locaux, les autorités ont arrêté une femme membre du PKK soupçonnée d’être responsable de l’attentat. Elle était en possession d’un faux passeport et a été arrêtée avec deux autres personnes dans la province d’Aksaray, dans le centre de la Turquie, a affirmé l’agence de presse progouvernementale Anatolie. Au total, selon les médias, six suspects ont été arrêtés.

Deux attentats revendiqués

Dix personnes, tous des civils selon les autorités, ont été blessées dans l’explosion d’une motocyclette piégée jeudi dans le quartier de Yenibosna, dans la partie européenne d’Istanbul, non loin de l’aéroport international Atatürk.

Le PKK, considéré comme une organisation terroriste par Ankara, Washington et l’Union européenne, est engagé depuis 1984 dans une guerre contre l’Etat turc qui a fait plus de 40 000 morts. Après une trêve de deux ans, les combats entre les insurgés et l’armée turque ont repris en 2015.

Les Faucons de la liberté du Kurdistan ont déjà revendiqué deux attentats à la voiture piégée à Ankara qui ont fait plus de 60 morts en février et mars.