Bradley Wiggins en septembre 2014. | MIGUEL RIOPA / AFP

Le Britannique Bradley Wiggins et les dirigeants de son équipe Sky font l’objet d’une enquête de l’agence antidopage britannique (UKAD) pour un colis médical reçu avant le Tour de France 2011, a rapporté vendredi le Daily Mail. Une perquisition menée par des inspecteurs spécialisés a même eu lieu au sein du vélodrome de Manchester, haut lieu du cyclisme britannique utilisé par Sky et la Fédération britannique de cyclisme.

Selon le quotidien britannique, la Fédération britannique de cyclisme n’avait pas pu identifier la substance présente dans le colis en 2011, mais avait affirmé que l’envoi ne contenait pas de triamcinolone, un stéroïde qui traite les problèmes d’asthme dont souffre Wiggins. Sky a réagi aux révélations du Daily Mail en assurant mener sa propre « enquête interne ». « Nous sommes confiants dans le fait qu’aucun acte répréhensible n’a été commis », a déclaré l’équipe Sky dans un communiqué, soulignant son « engagement » en faveur d’un cyclisme « propre ».

Wiggins et les AUT

De son côté, l’UKAD a simplement indiqué dans la nuit de jeudi à vendredi « enquêter sur des actes répréhensibles présumés dans le cyclisme », l’organisme ne souhaitant « pas commenter davantage » afin de protéger l’enquête.

Le lauréat du Tour de France 2012 et quintuple champion olympique s’est défendu mi-septembre des accusations de dopage suscitées par la publication d’informations confidentielles par le groupe de hackeurs informatiques « Fancy Bears », expliquant avoir bénéficié d’une autorisation d’usage à des fins thérapeutiques (AUT) pour prendre un produit interdit.

La fuite a révélé que Wiggins (36 ans) avait bénéficié d’injections d’un stéroïde interdit, le triamcinolone, pour traiter son asthme avant trois courses majeures (les Tours de France 2011 et 2012, et le Giro 2013).