La police allemande devant un immeuble résidentiel de Chemnitz, une ville située à 260 kilomètres de Berlin. | JENS-ULRICH KOCH / AFP

La police allemande recherchait activement samedi 8 octobre un homme de 22 ans soupçonné de préparer un attentat à la bombe. Les autorités ont renforcé leurs contrôles dans lles gares et aéroports de l’Est du pays, particlièrement à Berlin.

Le suspect, un Syrien arrivé en Allemagne comme réfugié en 2015, aurait des liens avec l’Etat islamique. Il était surveillé par les renseignements intérieurs qui ont déclenché une perquisition dans son logement de Chemnitz, 260 kilomètres au sud de Berlin. Les autorités y ont trouvé un explosif « plus dangereux que la TNT ». Le magazine Focus croit savoir qu’il voulait s’en prendre à un aéroport allemand.

« Actuellement, nous ne savons ni où le suspect se trouve, ni ce qu’il transporte. Soyez prudents », a tweeté la police locale à l’adresse de la population.

Messages racistes de la population

Le mois dernier, trois porteurs de papiers syriens, arrivés en Allemagne par la même filière que les auteurs des attentats de Paris, ont été arrêtés dans des foyers de réfugiés, et un demandeur d’asile syrien de 16 ans, soupçonné de préparer un attentat pour le compte de l’EI, a été interpellé à Cologne. Daesh a revendiqué les deux attentats qui ont frappé le pays en juillet, dont l’un commis par un réfugié de 17 ans.

La police estime à plusieurs centaines le nombre d’islamistes présents en Allemagne, un pays qui a accueilli 890 000 demandeurs d’asile l’an dernier. La situation pèse sur le climat politique. Samedi soir à Chemnitz, la police a demandé à la population sur Twitter d’arrêter d’envoyer des messages racistes.