Plusieurs sources font état, mardi 11 octobre, d’un nouveau pilonnage de l’aviation russe sur la partie orientale d’Alep, contrôlée par la rébellion syrienne, après plusieurs jours de calme relatif. Le régime de Bachar Al-Assad a lancé le 22 septembre avec son allié russe une violente offensive pour reprendre les secteurs rebelles d’Alep, où vivent plus de 250 000 personnes.

Les « nouveaux bombardements », qui sont « intensifs », visent essentiellement le quartier de Boustan Al-Qasr, a précisé le responsable rebelle Zakaria Malhifji, du groupe Fastakim, installé dans la grande ville du nord de la Syrie.

Raids « les plus violents » depuis plusieurs jours

Selon l’Observatoire syrien des droits de l’homme (OSDH), une organisation sise à Londres, « il s’agit des raids aériens russes les plus violents depuis que le régime a annoncé [le 5 octobre] une réduction des bombardements sur la partie orientale d’Alep ». Au moins huit civils ont péri, selon l’organisation, qui précise que les quartiers rebelles de Boustan Al-Qasr et de Ferdous étaient particulièrement visés.

Le 6 octobre, les Nations unies avertissaient qu’à ce rythme, l’est d’Alep pourrait être totalement détruit à la fin de l’année. Selon l’ONU, à cette date, 376 personnes avaient été tuées et 1 266 autres blessées par les bombardements massifs menés depuis le 22 septembre par l’armée syrienne et son alliée russe.

Syrie : les destructions de la ville d’Alep vues par satellite