Vue générale de Jérusaleme et du dôme du Rocher, le 2 octobre 2007. | JACK GUEZ / AFP

Le gouvernement israélien a annoncé, vendredi 14 octobre, qu’il suspendait sa coopération avec l’Unesco. Cette décision arrive au lendemain d’un vote du Conseil exécutif de l’organisation, qui comprend 58 pays, dénoncé en Israël comme déniant le lien historique millénaire entre les juifs et Jérusalem.

L’Unesco a adopté jeudi une résolution palestinienne qui nie tout lien entre les juifs et le mont du Temple et lie le site sacré aux seuls musulmans.

Dans une lettre adressée à la directrice générale, Irina Bokova, et publiée sur Twitter, le ministre de l’éducation israélien, Naftali Bennett, accuse l’Unesco d’apporter un « soutien immédiat au terrorisme islamiste », et annonce la suspension par la commission israélienne de l’Unesco de « toutes ses activités professionnelles avec l’organisation internationale ».

Le Japon a, de son côté, annoncé vendredi ne pas avoir payé cette année sa part de financement de l’Unesco, un an après avoir fustigé la décision de l’organisme onusien d’inscrire des documents relatifs au massacre de Nankin – une vague d’atrocités commises par l’armée impériale japonaise en 1937 en Chine – dans son Registre de la mémoire du monde.